État critique

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Une semaine avait passé depuis ce merveilleux week-end.
Daï rangeait à présent des caisses au poids élevées depuis maintenant plusieurs heures. Celui-ci a dû multiplier son nombre d'heures de travail étant donné que le troisième hokage était loin d'être satisfait du travail fourni par notre homme ainsi que des compte-rendu qu'il rendait à chaque semaine. Selon l'hokage, Daï ne travaillait pas suffisamment et comme il avait besoin d'argent, il devait continuer à travailler pour gagner sa vie, afin de nourrir son enfant et être certain de garder un toit sur la tête. Il enchaînait tous les travaux possibles qu'il pouvait exercer, que ce soit de jour et même de nuit. Par conséquent, Daï ne pouvait plus sortir le soir pour aller s'entraîner comme à son habitude. Et donc, depuis ce fameux week-end, Daï n'a absolument pas eu le temps de reparler à Sakumo, ce qui l'inquiéta fortement à cause de la dernière soirée qu'ils ont passée ensemble. Il n'arrivait pas à calmer son esprit tourmenté.
Sakumo, de son côté, enchaînait énormément de missions depuis quelques temps mais malgré cela, lui non plus n'avait pas les idées très claires car il ne cessait de se remémorer le fait que Daï n'arrêtait pas d'être crispé lors de leur soirée. Il avait extrêmement peur d'avoir fait quelque chose de mal ou alors d'avoir mis mal à l'aise Daï.
De temps en temps Sakumo aperçoit Daï travailler de loin et il voit toutes les brimades qu'il subit par ses "collègues" et intérieurement, ça l'agace énormément. Il aimerait tellement intervenir et aller aider Daï, mais celui-ci est totalement contre cette idée, il lui a défendu d'intervenir. Par conséquent, Sakumo est condamné à seulement observer la scène sans pouvoir faire quoique ce soit.
Durant une fin de journée de travaille, Sakumo se décide enfin d'aller voir l'homme aux cheveux ébènes et de lui parler au moment où ils se dirigent pour aller chercher leurs enfants à l'aire de jeux, malgré le fait que Kakashi ne s'y rende plus tout le temps, il y va quand même afin de continuer de voir ses amis.
Sakumo était arrivé en avance et attendait Daï qui ne tarda pas à arriver. En le voyant arriver dans un piteux état, Sakumo ne put s'empêcher de sentir un énorme déchirement au cœur. Son amant était dans un état déplorable, ses yeux étaient fortement marqués par la fatigue et son poids avait drastiquement diminué à vue d'œil. Le blanc se décida de traverser la route afin que le noiraude remarque sa présence. Daï leva les yeux vers lui et sur le coup, il ne savait ni quoi dire, ni quoi faire. Il était déstabilisé, sans savoir comment agir et réagir. Sakumo décida donc d'entamer la conversation.

- "Je ne te vois plus beaucoup. Tu ne viens plus à notre rendez-vous quotidien ?
- ... Désolé mais depuis quelque temps, j'ai été forcé de multiplier mes heures de travail.
- Quoi ? Mais pourquoi ça ?? demandé le blanc inquiet.
- L'hokage a estimé que je ne travaillais pas suffisamment, j'ai donc dû accepter un travail de nuit supplémentaire...
- Mais c'est affreux... Tu ne peux pas continuer comme ça ! Et ton fils ? Comment tu vas faire pour lui ? demanda Sakumo visiblement en colère, ça ne peut pas durer éternellement ! Avec ton état c'est presque certain que tu ne pourras tenir une semaine de plus...
- Ne t'inquiète pas pour moi... J'ai déjà fait bien pire ! Et j'arrive à m'occuper de Gaï, je n'ai juste plus assez de temps pour faire des activités avec, c'est tout..., dit-il avec un ton qui se voulait rassurant.
- Je vais parler à l'hokage.
- Non ! Je te l'interdis ! Il ne faut surtout pas que tu fasses ça sinon il va croire que je me plains encore et je n'ai pas envie de me prendre plus de reproche que maintenant... Je t'assure que tout va bien ! J'arrive à gérer la situation, ne t'en fais pas.
- Daï, tout ne va pas bien ! Rien ne va. Je lui parlerai et je veux que tu viennes avec ton fils ce week-end. Il faut que tu te reposes. Je m'occuperai des enfants, ne t'inquiète pas. En plus, j'ai le droit de prendre des jours de congé cette semaine.
- Mais toi aussi, tu dois te reposer Sakumo...
- Contrairement à toi, je ne suis pas surchargé de travail. Maintenant tu rentres chez toi avec ton enfant et tu me fais confiance, je m'occupe du reste, dit l'homme en souriant légèrement."

Don't give up on meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant