Inquiétude

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Le week-end tant attendu arrive enfin et voilà que Daï, accompagné de son fils, se trouve devant la porte des Hatake. A travers la porte, on pouvait distinctement entendre Sakumo être à bout de nerfs et s'agiter face à Kakashi car celui-ci venait de se rouler dans la boue avec son chiot, Pakkun.

"Kakashi ! Nos invités vont arriver d'une minute à l'autre ! Regarde l'état dans lequel tu es !

Mais papa !!

File dans la salle de bain ! Il est hors de question de les accueillir comme ça !!

Mais c'était pour l'entraînement !!! Pas vrai, Pakkun ?

Oui !

Entraînement ou pas, je m'en fiche ! Tu vas te laver tout de suite !"

Daï lança un regard complice à son fils en lui faisant un clin d'œil avant d'entendre Gaï pouffer de rire face à son geste. Le père aux cheveux ébènes se décide à enfin toquer à la porte, signalant leur présence aux Hatake.

On pouvait entendre Sakumo se précipiter pour aller ouvrir dès qu'il entendu frapper à la porte pendant que son fils se dirigeait vers la salle de bain en traînant des pieds, Pakkun sur ses talons, en ronchonnant.

"Vous êtes déjà là ! Désolé mais Kakashi ne sera pas avec nous tout de suite, il doit aller se laver. Disons qu'il a fait quelques bêtises durant son entraînement.

Ahahah ! C'est beau la jeunesse, n'est-ce pas, Gaï ?

Oui !"

Sakumo les fit entrer et leur servit un thé en attendant kakashi. Quelques minutes plus tard la petite tête au cheveux blanc réapparu avec son chiot tout propre et parti jouer avec gaï sans attendre.

"Woa tu as un chiot rien qu'à toi !?

Ouais! Mais attention c'est un chien Ninja donc il est très fort !"

Daï et Sakumo les regardent en souriant. Au bout d'un certain temps sakumo décide de parler.

"Tu veux aller te coucher ? Ne t'en fais pas je reste avec les enfants ils ne te dérangeront pas.

C'est gentil je pense effectivement aller me coucher, je suis épuisé. Tu es sûr que ça ne te dérange pas ?

Certain !"

Daï sourit et se lève pour aller se coucher. En entrant dans la chambre il fut a nouveau frappé par le parfum de femme qui remplissait la pièce. Ça lui rappelle à quel point il n'aimait pas cette odeur. Il hésita un long moment à ouvrir les fenêtres, mais il se dit que c'était déplacé de vouloir à tout prix effacer les traces d'une ancienne présence féminine. Il décide d'enlever son foulard et ses jambières et de se coucher en essayant le plus possible d'ignorer cette odeur. La journée passe vite et Daï dormi comme un loire. A l'heure du repas du soir Sakumo vient le chercher avec les enfants.

"PAPA PAPA A TABLE !!!

"Shhh gaï ton père est fatigué ne le brusque pas.

Toujours vouloir te faire remarquer."

Sakumo s'approche doucement de Daï et lui caressa la joue pour le réveiller. Daï émerge doucement.

"Oh tu faisais la même chose à maman pour la réveiller !

Kakashi !"

Sakumo regarde kakashi d'un air sévère pendant que Daï se frottait les yeux en essayant d'ignorer le pincement au cœur qu'il ressentait.

"Mais quoi c'est vrai !

Bon vous venez manger ? dit Gaï d'un air impatient.

Ne dit plus ça kakashi.

C'est bon Sakumo, ils ont faim, allons manger."

Ils allèrent tous manger et l'ambiance fut plutôt lourde, personne ne parlait a par Gaï toujours avec la même énergie que d'habitude. Daï lui n'était pas au meilleur de sa forme et il avait plein de choses qui lui venaient à l'esprit. Sakumo était mal à l'aise depuis ce que Kakashi avait dit et Kakashi n'osait plus rien dire de peur de se faire réprimander. Quand le repas fut terminé et les enfants mis au lit. Daï et Sakumo décidèrent eux aussi d'aller au lit mais au moment de rentrer dans la chambre, Daï s'arrête. Sakumo se retourne étonné.

"Tout va bien?

S'il te plaît Sakumo...

Oui?

On peut ouvrir les fenêtres ?..."

Il eut un silence très long. Sakumo ne sachant pas quoi répondre risque la question.

"Pourquoi ?"

Daï le regarde d'un air triste, il avait l'impression qu'il faisait exprès de pas comprendre il ne répondit rien.

"..."

Sakumo, compris qu'il venait de le blesser mais il n'arrivait pas à se résoudre à ouvrir ses fenêtres. Au bout de quelques secondes Daï ne le supporte plus et entre dans la chambre et ouvre les fenêtres à la place de sakumo et respire un bon coup. Sakumo essaye de le retenir mais le laisse finalement faire.

"Je suis désolé mais je ne pouvais plus supporter cette odeur...

... "

Il se retourne face à son amant et le regarde dans les yeux.

"Donne-moi l'impression de m'aimer pour ce que je suis et pas d'être simplement un remplaçant temporaire... "

Sakumo le regarde presque outré par ces mots.

"Comment peux-tu dire ça !? Après tout ce qu'on c'est dit ??

Peut-être que je ne dirais pas ça, si à chaque fois que je viens, j'ai l'impression d'être un imposteur dans cette maison et dans cette famille !!! Les photos, l'odeur, les remarques de ton fils et toutes ses affaires qui appartenait clairement a ta femme et qui n'ont pas bouger ne me feraient jamais sentir aussi peu a ma place que si elles n'étaient plus là !?"

Il eut un silence lourd et Sakumo le regarde les larmes aux yeux.

"Ose dire que tu n'a pas fait la même chose quand tu la perdu à l'époque.

Je n'avais pas le temps pour ça, j'avais un bébé à élever, j'ai tout mis dans un carton. Oui, j'ai tout gardé mais pas à la vue de tous et je me suis occupé de mon bébé. J'ai pensé à elle mais crois moi que j'avais d'autres préoccupations."

Sakumo détourne le regard et commence à pleurer. Daï se sent fautif et coupable de voir son cher et tendre pleurer par sa faute. Il ferme les fenêtres et se rapproche de lui.

"Sakumo... Désolé j'suis aller trop loin, ça ne fait que quelques mois qu'elle est partie. J'aurais du prendre sur moi, évidemment que ce n'est pas pareil pour toi..."

Sakumo ne lui répond pas et commence à sangloter. Daï ne sait pas s'il pouvait le prendre dans ses bras mais il ne pouvait pas le laisser comme ça, alors il s'approche et le serre doucement contre lui. Sakumo se blottit et pleure pour la première fois sans retenue en serrant fort l'homme qu'il aimait à présent. Daï ne dit plus rien et se contente de le garder contre lui et de le câliner. Après quelque minutes de silence ou on n'entendait que les sanglot du blanc, celui-ci s'endormit fatigué par autant d'émotions. Daï le porte alors jusque dans le lit et l'allonge doucement avant de se glisser auprès de lui et de s'endormir en le gardant contre lui. Il ne put s'empêcher de se sentir coupable et eut du mal a dormir sans se torturer l'esprit. Au petit matin...

꧁A SUIVRE.꧂

Don't give up on meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant