Don't give up on me

L'homme aux cheveux Blanc

Il avait de long cheveux blanc, qui avaient la particularité de briller sous la lumière du Soleil. Il était également doté d'un magnifique sourire, un sourire étincelant.

Tout le monde le saluait, tout le monde le respectait. Il était aimé. Il avait un métier stable et un fils très prometteur, malgré la perte de sa femme, il continuait d'oeuvrer pour le village de Konoha, dans le respect des règles et des lois.

Dans le coin d'une ruelle, un homme l'observait ou plutôt, l'admirait. Cet homme là, avait les cheveux de couleur foncés, de couleur ébène. Ils avaient l'air d'une douceur incomparable ! Ces sourcils étaient épais.Une barbe de trois jours ainsi qu'une barbiche et une moustache faisaient face sur son visage pourtant si amical. Il était très grand et très imposant, pouvant peut-être en intimider certains, or, c'était l'homme le plus gentil que cette Terre eut la chance d'accueillir. Son style vestimentaire quant à lui, sortait de ce que nous pouvions voir au quotidien. Il portait une combinaison verte ainsi qu'un foulard couleur jaune moutarde et des jambières orange.

Malgré tout, personne ne prêtait attention à cet homme. Personne ne reconnaissait sa valeur. Afin de nourrir son jeune fils qui n'était guère plus doué que lui, celui-ci devait travailler bien plus que la moyenne pour espérer que son enfant mange convenablemement, notamment depuis la mort de sa femme. Il essayait tant bien que mal de continuer sa vie mais hélas, une impression de manque constant survenait, un vide permanent qui résidait à ses côtés. Il était bien trop malheureux, mais tentait de faire bonne figure devant son fils, il essayait du mieux qu'il pouvait, de tout lui cacher, afin qu'il ne se doute de rien et d'apaiser cette perte. Cet homme-là s'appelait Daï Maito.

Cette impression de vide apparaissait chaque jour, jusqu'à ce qu'un bel homme aux cheveux blanc, par inadvertance, le bouscule et s'excuse aussitôt en l'aidant à ramasser toute la paperasse gisant maintenant sur le sol. Cette paperasse devait être rapportée par Daï à l'hokage. Celui-ci ressenti soudainement une sensation très étrange car personne ne l'avait encore traité ainsi, personne ne s'était jamais excusé auprès de lui et encore moins ne l'avait aidé. Une fois toute la paperasse remise à Daï, l'homme le salue et reprit son chemin vers sa destination précédemment interrompue. Malgré tout, Daï eut juste le temps de lui adresser un "merci". L'homme, maintenant en marche, se retourne pour lui adresser un doux sourire jusqu'à ce qu'il ne quitte le champ de vision de notre ami troublé. Notre cher homme aux cheveux ébène reste planté-là, en plein milieu de la rue, encore surpris de la scène qui venait tout juste de se produire, sans savoir quoi faire, ni comment réagir.

Daï continue sa journée, comme il en avait l'habitude, pourtant son esprit était toujours perturbé. Il n'arrêtait pas de penser à cet homme, qu'il trouvait si beau. Il se posait tant de questions sur cette fameuse sensation qu'il ressentait à chaque fois qu'il se surprenait à penser à lui. Il décide donc de l'observer de loin afin de découvrir qui il était et, peut-être, comprendre la raison de cette sensation qui le tourmentait tant. Au fur et à mesure qu'il l'observait, Daï commence à développer une certaine admiration. Il était impressionné et fasciné par son talent et sa force, mais "sans plus", se disait-il, peut-être pour se convaincre lui-même. Un soir, comme chaque soir, il quittait sa maison lorsque son fils dormait afin d'aller s'entraîner dans le petit bois qui bordait leur foyer. C'est alors qu'il vit une chose plus qu'inhabituelle : c'était lui. Cet homme qui le tourmentait tant depuis ce jour. Il se tenait là, dans ce bois où Daï avait tant l'habitude de s'entraîner. Cet homme avec ses magnifique cheveux blanc se tenait dans cette belle clairière. Pris de panique, il décide de se cacher derrière un arbre et de l'observer. Il guettait chacune des réactions de cet inconnu dans l'espoir de comprendre la raison de sa venue soudaine, mais il ne bougeait pas. Il semblait attendre quelque chose, ou plutôt quelqu'un. Mais qui ?

꧁À SUIVRE꧂