La colloc, celui qui...

Celui qui, organisait un repas avec l' ex

Novembre démarra à vitesse grand V. Les garçons allaient bientôt être en vacance pour la trêve de Noël.

Je travaillais toujours avec Jérémy, cela se passait bien, et Benjamin n' avait pas de soucis avec le fait que l' on travaillait ensemble. Depuis qu' il l' avait rencontrer dans la semaine, tout allait pour le mieux.

En effet, en milieu de semaine, Benjamin était venu me chercher un soir au bureau. J' étais sortit en même temps que Jérémy pour lui présenter mon mari, celui-ci était content de l' avoir rencontrer aussi. Il me parlait de Benjamin sans cesse au bureau.

Ce dernier avait tellement ri avec Jérémy devant l' agence, que je m' étais même demander, si ils ne se connaissais pas tous les deux d' avance et se retrouvais après tant d' années.

Quand nous étions rentrer à la maison, Benjamin m' avait alors dit qu' effectivement, Jérémy n' était vraiment pas du genre à aimer les femmes et qu' il n' était vraiment plus jaloux. Il m' avait alors dit qu' à un moment, il avait eu une sensation étrange, de croire que Jérémy essayait de le draguer. J' étais alors morte de rire devant un Benjamin qui réfléchissait et riait aussi. Il n' avait plus aucune appréhension et c' était bien de le retrouver comme à son habitude.

Nous sommes monter en voiture pour rentrer à la maison, retrouver les autres.

- Ça pourrait être sympas d' inviter Jérémy à dîner un soir ?, me dit Benjamin en conduisant.

- Avec son mari ?, lui demandais-je étonnée.

- Oui pourquoi pas ?

- Et bien, Jérémy ressemble un peu, dans le style, à Antoine, dis-je en m' empêchant de rire. Son mari risque de bien l' apprécier, dis-je en souriant.

- Ah !, je vois, ria Benjamin. Tu pense que ça poserait problème à Antoine ?

- A lui probablement pas, mais à Salomé oui !, riais-je.

- Pas faux !, ria-t-il aussi en me regardant.

- Finalement ça t' arrange que tout se passe bien entre nous ?, dis-je en riant.

- J' avoue oui !, non mais par contre, c' est vrai que ça peut être sympas, un dîner à la maison ensemble.

- OK !, on verra ça avec les autres. Lucas l' aimait beaucoup du temps du lycée, notre Jerem Star !, c' était son surnom. Il adorait s' habiller de façon extravagante, il avait de nouvelles manières de parler, ses gestes. J' aurais du voir qu' à l' époque, il commençait à...changer, dis-je en pleine réflexion.

- C' était avant ou après que vous soyez plus ensemble ?

- Qu' il a changer ?, après. Quand je l' ai larguer... pour toi !, lui dis-je en souriant.

- C' est peut-être ça qui à été le déclencheur ?, tu lui a brisée le cœur et il s' est mis à aimer les garçons, ria Benjamin.

- Oh merci mon chéri !, j' adore ton analyse, lui dis-je en riant.

- Derien mon cœur !, ria-t-il aussi.

- J' en connais un qui risque d' être puni pour son comportement !, lui dis-je malicieuse.

Il éclata de rire.

On arrivait bientôt à la maison.

Tout le monde était déjà rentrer, Antoine était aux fourneaux à préparer un gratin de pomme de terre.