Who are you ? [ LAURA x GLENN]

Chapitre 5

Le lendemain matin, je me réveillai doucement et constatai que j'étais toujours blottie contre Glenn, ses bras enroulés autour de moi. Il semblait encore profondément endormi, et je ne pus m'empêcher de sourire en le regardant. Il était vraiment adorable. Je caressai doucement sa joue et déposai un petit baiser sur son visage. À ce contact, il ouvrit les yeux, un immense sourire illuminant son visage.

« Tu ne dormais pas ? »

« Si, mais tu m'as réveillée de la meilleure des manières. » murmura-t-il encore un peu endormi.

« J'y crois moyennement. »

Il sourit comme un enfant, et je ne pouvais m'empêcher de sourire en retour. Il avait ce charme irrésistible, et je me surpris à penser que je devais faire attention à ne pas trop lui montrer mes sentiments. Il pourrait commencer à croire que je suis complètement amoureuse de lui.

Il se leva doucement, me lâchant avec précaution. Il s'habilla en silence pendant que je profitai du fait qu'il avait le dos tourné pour m'habiller moi aussi. Je ne comptais pas rester en pyjama toute la journée. Une fois prêts, nous descendîmes ensemble. Maggie, en train de siroter son café, nous dévisagea immédiatement. Je lui répondis par un large sourire, puis, pour la taquiner, je fis exprès d'embrasser Glenn sur la joue. Sa réaction fut immédiate : je vis son visage se fermer, et elle serra les dents.

« Vous êtes en couple ? » demanda-t-elle avec un ton qui ne laissait pas place au doute quant à sa jalousie.

« Ça te dérangerait, Maggie ? » répondis-je, toujours avec un sourire.

« Moi ? Non, pourquoi ça me gênerait... »

« Écoute, arrête de t'en prendre tout le temps à Laura. Je ne t'appartiens pas, tu n'as rien à dire sur qui je fréquente. Si ça peut t'éviter de te faire de faux espoirs, sache que tu n'es pas mon style et que je préfère Laura à toi. »

Je ne pus retenir un rire en voyant la tête que Maggie fit à cette réplique. J'étais fière de la réponse de Glenn, qui semblait enfin avoir compris le jeu de Maggie depuis le début. Je passai mes doigts dans mes cheveux bruns, les enroulant autour d'un doigt dans un geste que je trouvai un peu provocateur. C'était mon façon de dire à Maggie : « game over, poufiasse ».

Puis Glenn saisit ma main et m'entraîna dehors en riant.

« T'as vu sa tronche ? » me demanda-t-il en riant.

« C'était très drôle, j'avoue. J'ai dû lutter pour ne pas éclater de rire. »

« Non mais il fallait bien calmer son comportement de gamine. »

« T'as brisé tous ses rêves en deux secondes. »

« Bah, je préfère ça plutôt qu'elle continue à s'en prendre à toi. »

Sans prévenir, je me précipitai vers lui et le pris dans mes bras. Il fit de même, m'enveloppant dans une étreinte réconfortante. Sa présence me réchauffait, et je n'avais jamais ressenti cela avec quelqu'un auparavant. C'était un sentiment de sécurité, d'écoute et de protection contre tout danger. Il me semblait que, dans ses bras, je pouvais tout affronter.

Nous restâmes ainsi quelques instants, savourant la chaleur et la tranquillité de notre étreinte. L'inquiétude de la veille semblait s'évanouir, remplacée par un confort réconfortant. C'était étrange comme ces moments simples pouvaient être les plus précieux dans un monde devenu si incertain.