Who are you ? [ LAURA x GLENN]

Chapitre 7

Quel réveil pour Maggie ! Rien de tel qu'un verre d'eau bien froid sur le visage pour la sortir de son sommeil. Elle se redressa en sursaut tandis que je me pliais en deux de rire. Se relevant d'un bond, elle me poussa, mais je lui répondis en lui laissant une marque sur la joue avec ma main.

« Tu pensais vraiment que ton plan allait fonctionner, chérie ? Je te préviens que non, tu n'arriveras pas à nous séparer, Glenn et moi. C'est clair ? »

« Tu n'as pas encore eu assez du baiser d'hier ? Tu en veux encore ? »

« Continue de rêver, ma vieille. »

Un point de moins pour elle. Je quittai la chambre avec un sourire malicieux, puis allai doucement réveiller celui qui dormait dans mon lit, torse nu. Je lui déposai un baiser tendre sur la joue.

« Meilleur réveil du monde. »

« Je sais, ça, monsieur Rhee. »

« Je peux en avoir un autre ? »

Il me fit les yeux doux, et je ne pus résister à lui offrir un second baiser sur la joue, ce qui le fit sourire largement. Il est vraiment adorable. Laura ??? mais qu'est-ce qui m'arrive ? Mon dieu.

Monsieur se vêtit tandis que j'étais déjà prête. Nous décidâmes de préparer le repas pour tout le monde. Pendant la cuisine, notre cher Glenn national réussit à m'éclabousser de sauce tomate sur le nez. Je lui rendis la pareille en lui en mettant sur la joue et lui ordonnai de nettoyer tout ça immédiatement. Et que fit-il ? Vous devinez bien.

Il embrassa mon nez pour enlever la sauce, et en échange, je léchai sa joue. Nous étions quittes ! Il rougit, le pauvre chou. Visiblement, il n'est pas indifférent à ce geste. Adorable. Mais bon sang, arrête de penser qu'il est adorable, idiote.

Bref, nous terminâmes de préparer les lasagnes. Une fois prêtes et en cuisson, nous nous effondrâmes sur le canapé. Enfin, je m'effondrai et lui se vautra sur moi tel un béluga.

« Glenn, tu es lourd, bouge. »

« Répète ça, minus ? »

« Tu es lourd, bouge. »

Après avoir prononcé cette phrase de manière provocatrice, il se lança dans une attaque de bisous dans mon cou. Alerte rouge, je répète : alerte rouge. Tous mes sens étaient en émoi ; c'était mon point sensible, et il ne tarda pas à le remarquer, ce qui le fit sourire.

Il déposa ses lèvres délicatement au coin des miennes comme pour dire « pardon », même si je voyais bien qu'il n'était pas vraiment désolé, mais plutôt fier de lui. Il ne s'en tirera pas si facilement. Je lui tirai la langue et le poussai, le faisant tomber du canapé. Je me pliai de rire en l'entendant râler comme un enfant. C'était adorable. NON, NON, NON, NON, NON, ET ENCORE NON.

Je lui souris et embrassai le coin de ses lèvres pour me faire pardonner. Karma, bébé.