Chapitre 7

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La veille du départ, la chaleur écrasante de l'été n'avait pourtant pas un rôle prépondérant dans l'humeur ambiante, puisque les préparatifs de l'expédition généraient à eux seuls un énervement quasi collectif et croissant.

À la nuit tombée, le clan se réunit dans le Skali pour festoyer une dernière fois avant le départ des équipages. Assise sur les genoux d'Eirik, Aliénor et son mari partageaient un bon moment, mangeant et riant avec leurs amis.

La guérisseuse ressentit pleinement la présence du guerrier, consciente qu'il allait être absent un long moment. Aliénor lui caressa la nuque, alors il accrocha son regard noisette, partageant le même besoin de graver cet instant dans leur mémoire.

Eirik appuya son front contre le sien et lui murmura :

— Rentrons ! lui déclara-t-il l'air grave.

— Je ne suis pas fatiguée, on peut encore profiter de la soirée, objecta-t-elle.

— Moi non plus je ne suis pas fatigué, répondit-il en la dévisageant, tout en affichant un sourire moqueur.

Aliénor rougit, comprenant ce que voulait Eirik. Elle se leva et voulut lui prendre la main, mais il la souleva pour la porter dans ses bras pour rentrer ensemble dans leur foyer.

D'un coup de pied, Eirik ferma derrière lui, le reste du feu dans l'âtre les éclairait d'une douce lueur orangée.

— Laisse-moi retirer ma robe et mes bottes, s'amusa Aliénor alors qu'il voulait la porter jusqu'au lit.

Eirik s'arrêta net à mi-chemin et la déposa :

— Je vais le faire, affirma-t-il alors qu'elle lui faisait face, radieuse.

Eirik s'accroupit pour l'aider à ôter ses bottes, ce qui la fit rire aux éclats parce qu'elle devait garder l'équilibre, mais imperturbable, Eirik se releva et saisit le lacet pour le tirer lentement, puis il glissa ses doigts pour délacer le corsage de sa robe, tout en gardant les yeux rivés dans les siens. Pour Aliénor, l'intensité du moment était grisante, d'autant plus que la chaleur qui régnait dans la masure n'avait rien à voir avec le feu dans l'âtre, mais tout avoir avec le guerrier.

Une fois le vêtement retiré, Eirik s'écarta légèrement pour contempler les courbes voluptueuses de son corps nu.

Le regard que son mari portait sur elle l'aidait à se sentir belle, aussi quand Eirik voulut la soulever pour la déposer sur le lit, Aliénor protesta gentiment :

— À mon tour, susurra-t-elle déterminée.

Le couple se fit face, nus. Aliénor lui effleura le torse avant de le parcourir de baisers. Elle laissa Eirik la plaquer contre lui. Le guerrier glissa les mains dans son dos, sur ses fesses et lui agrippa les cuisses pour la soulever.

Eirik embrassa sa femme qui s'accrochait à ses larges épaules, et alla la déposer sur le lit.

Il effleura, caressa, embrassa, lécha, mordilla ou suçota le corps de sa femme qui gémissait de plaisir tandis que le guerrier explorait son sexe humide de ses doigts.

Comme la veille, Aliénor poussa son mari sur le dos et couvrit son torse de baisers.

Comme la veille, la jeune femme comprit que la respiration du guerrier s'accélérait à chaque fois que son exploration la faisait descendre un peu plus vers son bas-ventre et qu'elle pressait sa langue sur sa peau. Aliénor eut envie de faire une chose qu'elle n'avait jamais faite et effleura le sexe durci du guerrier du bout des doigts avant de le saisir à pleine main. Désireux qu'elle s'occupe de son membre, Eirik posa sa puissante main sur la sienne en lui jetant un regard empli d'un violent désir.

Aliénor se mordit la lèvre inférieure quand il l'aida à prendre le rythme, faisant aller et venir sa main sur son sexe, puis il la laissa faire un moment, en fermant les yeux pour savourer l'instant. Aliénor eut soudain envie de poser ses lèvres sur son gland, à l'instar d'Eirik quand pose sa bouche contre son sanctuaire. Eirik poussa un grognement bestial quand sa langue se pressa contre son gland, mais il la laissa poursuivre. Consciente de l'effet qu'elle lui procurait, Aliénor perdit le rythme de son va-et-vient pour se concentrer sur ce qu'elle avait en bouche et qu'elle suçait avec volupté.

— Grimpe sur moi ! lui ordonna-il d'une voix rauque.

Aliénor chevaucha le guerrier qui la pénétra d'un coup de reins alors qu'elle s'installait à califourchon sur lui. Eirik se redressa et posa ses puissantes mains sur ses hanches pour suivre leurs ondulations.

La guérisseuse lui lécha les lèvres, puis leurs langues se pressèrent à chaque baiser. Aliénor qui avait passé ses bras autour du cou de son mari, lui caressa la nuque, tandis que le guerrier accélérait le rythme de ses hanches.

D'un coup, Eirik les fit changer de position pour se retrouver allongé sur elle. Aliénor remonta les jambes tandis que le guerrier pressa son bassin contre le sien, la faisant gémir et haleter.

Il lui donna des coups de reins de plus en plus fort et de plus en plus rapide, lui arrachant des cris de plaisir alors que l'orgasme la transportait au septième ciel. Les spasmes de son vagin enserrèrent le membre durci et sensible, jusqu'à ce qu'Eirik ne puisse plus se retenir, alors il éjacula dans un long râle d'extase, puis le guerrier se laissa aller contre le corps chaud et délicat d'Aliénor.

Eirik resta sur Aliénor, pour reprendre son souffle dans le creux de son cou, tandis qu'elle lui caressait le dos, en haletant de satisfaction, le corps vibrant sous l'effet de l'orgasme. 

Viking de feu et de sang - T2 🔞 (terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant