chapitre 2

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Je suis assise au salon ainsi que toute la famille et d'autres sont dans la cours .Seules les voix  de l'imam et de ses accompagnateurs qui recitent du Coran se font entendre . On est au huitième jour ,c'est nécessaire de prier pour la défunte ainsi qu'au quarantième jour même si on cesserait jamais de prier pour elle.

Quelques instants plus tard on nous demande tous de réciter un Fatiha ,un salatoul fatihi, likhlass ,An-Nass et Al-Falaq pour chaque sourate on en fait trois. Nous exécutions de suite et terminons avec le discours  de l'imam sur la foi du musulman en Dieu ,accepter ses volonté et se fier à ses recommandations. Nous servions les plats de "lakh",des biscuits ainsi que de l'eau sans oublier d'amener aux deux daaras à côté leur part.
Nous terminons tout et les gens prirent congé ;on a pas voulu préparer le repas sous la recommandation de papa qui dit que certains vont le transformer en autre chose.Surtout avec les femmes lorsqu'elles vont se regrouper elle vont se mettre à raconter des commérages oubliant même qu'il y'a eu une vie perdue.

De ce fait ,nous retournons tous à nos occupations,de mes aînés seuls Pape Matar travaille au Port autonome de Dakar ,il a été formé en transport logistique et Ma soeur sa propre shop où elle vend des habits de luxe,chaussures,parfums et consorts et défile en même temps pour certaines marques .Sonhibou est en classe de 3e et se dispute chaque jour avec Papa par faute d'assiduité à l'école signalé par sa surveillante et le bandit n'amène jamais de bulletin à la maison. Il me dit souvent :<<may takk capitaine bi 10 rq kén douma rayy>>.

Habibatou  et moi sommes pas aller à l'école j'ai demandé à papa de nous laisser assister aux prières j'y tenais vraiment. Mais il y'a quelque chose qui m'intrigue,ma soeur et toujours restée la même depuis le décès de notre mère. Je ne l'ai vu avoir aucune réaction mais j'ai juste noté qu'elle est devenue plus réticente d'habitude elle n'est pas très ouverte.

Une semaine plus tard....
Papa nous a tous convoqué ce soir afin que nous procédons à la répartition des biens de maman communément appelé "miraas"il est qu'il doit être effectuer le plus rapidement pour le repos de l'âme du mort. Il a donc appelé l'imam pour qu'il nous guide bien vrai que c'est un grand croyant et je crois qu'il pouvait le faire parcequ'il maitrise bien le Coran. L'imam arrive au bout de quelques instants , après les salamalecs il décide de commencer.
-Salamalékoum wa rahmatoulah . Mbolo mi nouyou naniou lén di rafet lou djotay bi si wax ni rq sunu borom bi soubhana watahla dafa dafniou bind ci djoup ak top kimou niou bolek di sunu yonent Seydina Mohamed(psl) si djeuffé ay sunnam. Kon niou tambali liguey bi sou lepp yembé.
Papa avait déjà sorti tous les affaires de maman ainsi que l'argent qu'il lui avait confier une petite somme faut noter que maman n'a jamais travailler elle avait sacrifier toute sa vie à son ménage.

L'imam avait procédé au partage comme le charria l'a dit on donne double à l'homme de ce qu'on donne à la femme. Mes deux frères on décidé de remettre tout leur part à nous mes soeurs et moi.Les affaires de maman étaient seulement ses habits ,quelques bijoux ,les ustensiles ,le lit et l'armoire et cette petite somme.

Le partage étant fait ,l'imam termine , formule des prières et décide de partir.Mon père l'interpelle et lui donne de l'argent en guise de transport . Il le remercie et Papa et mon frère Matar le raccompagne. J'ai voulu retourner dans ma chambre mais c'est sans compter sur Mamita qui a recommencé ses pleurs assise au beau milieu du salon tenant un des habits de maman.Je l'aide à se relever et au même moment papa et Matar reviennent et tombent sur la scène.
-Mamita t'as pas vu comment tes soeurs sont courageuses c'est elles qui devraient avoir cette réaction,dit papa en s'agenouillant devant elle.
-Votre mère est partie mais elle m'a laissé des enfants formidables et je suis fier de vous tous.Toutefois le chemin reste long ,je comprends que vous aurez besoin d'elle dans certaines circonstances et qu'elle vous manquera mais sachez que je serai toujours là bien vrai que je pourrai jamais la remplacer .Et vous avez votre aîné,il est là aussi piur vous et si jamais je rejoins votre maman c'est lui qui sera là et qui accomplir le rôle de père car on dit <<guinaw nday au baye taw moy nieuw>>(à part les parents c'est l'aîné qui assure ).
-Ne t'inquiète pas papa je veillerai sur eux tous .Dit Matar

Aïcha:Une Femme Dissipée !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant