Chapitre 11 - La demande

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Je vous souhaite à tous une bonne lecture !

Merci @MarivaPrime pour la correction de mon histoire !

Chapitre 11 – La demande

Les bougies des chandeliers vacillèrent au-dessus de Solfège et de Kamek quand ils descendirent au sous-sol où une brise ardente soufflait. L'humaine marchant derrière le Magikoopa resserra instinctivement ses bras autour d'elle tandis qu'ils s'enfonçaient toujours plus bas dans cette partie du château plus sinistre. Elle avait l'impression d'entrer dans les entrailles du volcan, de s'enfoncer dans un four. La pierre était plus foncée par ici et la décoration se faisait rare, presque inexistante. Où l'emmenait-il ? Anxieusement, Solfège regarda autour d'elle dans la crainte de se retrouver à nouveau prisonnière dans sa cage au fin fond de cette prison isolée. Elle n'avait pas envie d'y retourner ... Elle n'avait pas envie de revivre cette pesante solitude, délaissée et oubliée, à attendre que sa dernière heure ne sonne.

Dans ce long et interminable couloir, les deux finirent par croiser un autre Koopa à la carapace rouge venant en sens inverse. Ce dernier avait un cache sur son œil droit alors qu'il passait tranquillement à côté d'eux sans prononcer un seul mot. Il n'avait pas l'air commode du tout. Quand il arriva à la hauteur de Solfège, le Général décala son regard vers elle pour la regarder avec froideur, la dévisageant longuement pendant qu'elle suivait Kamek. Ce simple contact visuel lui donna des frissons car elle avait l'impression qu'il la haïssait alors qu'ils ne se connaissaient même pas ... Ou serait-ce plutôt de la méfiance à son égard ? Elle l'ignorait, néanmoins elle n'avait pas envie de rester à proximité de ce Koopa qui dégageait une aura antipathique.

«Ne traine pas.» Pressa Kamek devant elle sans jeter un regard en arrière.

Solfège déglutit mais fit comme il lui demandait en pressant le pas pour le rattraper dans le long couloir menant à une seule et unique porte en fer forgé. Elle n'était jamais venue ici auparavant, cet endroit ne lui disait absolument rien tandis qu'il poussait les grandes portes pour dévoiler la pièce se trouvant derrière. Il y eut un puissant appel d'air, ce qui aspira ses cheveux rougeoyants pendant que ses yeux verts terrifiés interprétaient l'endroit. Une salle titanesque, remplie d'armes en tout genre rangées sur des râteliers sur chaque mur latéral dépourvu de fenêtre. Tout au fond se trouvait une énorme cascade de lave qui coulait en permanence, remplissant les espaces sans sol avec ce liquide rouge et jaune bouillonnant mortel. Mais ce qui l'effrayait le plus n'était pas cette décoration des plus hostiles, c'était plutôt ce qui s'y trouvait au centre.

Actuellement dos à eux, le Roi des Koopas attendait leur venue.

«La voici, votre Altesse. Comme vous me l'aviez demandé !» Kamek fit connaître leur présence avec cette simple phrase alors qu'il refermait bruyamment la porte derrière lui d'un claquement de doigt.

«Le petit oiseau chanteur ...» Déclara Bowser de sa voix grave et traînante avant de regarder derrière son épaule d'un sourire malicieux. En posant les yeux sur l'humaine se tenant maladroitement à côté du Magikoopa, il se tourna lentement vers eux.

«J'ai entendu dire que tu entraînais Junior à faire ses premières boules de feu ?» Révéla-t-il avec un calme déconcertant. Gardant son vil sourire, il s'approcha de Kamek et de Solfège.

Toutefois l'humaine était bien trop effrayée pour répondre quoi que ce soit. Il était au courant ... Il savait ce qu'elle avait fait pour aider Junior. Allait-elle mourir ici ? Était-ce la fin de son aventure ? Avait-elle franchi la limite à ne pas franchir ? Evidemment, son cauchemar récent décida de refaire surface à ce moment-là pour la tourmenter et rire de sa situation. Elle avait l'impression que son cœur pourrait carrément sortir de sa poitrine tant il battait fort dans ses oreilles ... N'osant lever les yeux vers le Koopa géant menaçant, elle déglutit lorsqu'il passa à côté d'elle puis qu'il effleura ses cheveux avec une griffe. Cette sensation lui donna des frissons. Il était si proche, beaucoup trop proche pour le confort. Elle pouvait presque sentir son souffle chaud dans son dos quand il reprit la parole dans ce même ton grave et intimidant qu'il avait pour habitude d'utiliser pour instaurer la peur dans les cœurs les plus braves.

Chante pour moi {SMB BowserxOC}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant