Chapitre 15

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13h30 - Paris

Cela faisait plusieurs minutes que j'attendais Hakim au lieu de rendez-vous qu'on s'était donné, je comprends vite qu'être à l'heure n'est pas une qualité chez monsieur.
Nous n'avions même pas échangé nos numéros en cas de nécessité.

Il a de la chance que pour un dimanche la météo soit bonne et que je sois de bonne humeur.

Le soleil réchauffe ma peau, c'est agréable.
D'ailleurs pour l'occasion, j'étais habillé assez simplement d'un jeans taille haute, un tee shirt blanc et mon trench. Au pied, ma paire de basket Alexander MacQueen, la seule chose luxueuse que je détenais dans mon dressing et mon sac à main Louis Vuitton.

Je m'arrangeais les cheveux devant la vitre d'une voiture quand j'aperçois le footballeur arriver.

-  Vous attendez quelqu'un mademoiselle ?
-  Oui, j'ai rendez-vous avec un jeune homme mais disons qu'être à l'heure n'est pas trop son fort, répondis-je en le taquinant.
-  C'est dommage de faire attendre une si jolie femme que vous, me dit-il en jouant le jeu.
-  Est-ce des avances que vous me faites ? demandais-je faisant mine d'être offusqué.
-  Je tente ma chance.
-  Désolé, mais je ne peux tromper l'homme que j'attends.

Il s'approche de moi jusqu'à abaisser sa tête à mon oreille.

-  M'accordes-tu tout de même de ton temps pour passer l'après-midi avec moi malgré mon petit retard ? me chuchote-il.
- Si tu m'offres un verre pour t'excuser de ton retard.

Il me sourit et nous nous mîmes en marche pour notre après-midi shopping.

[...]

-  Plutôt le tee-shirt rouge ou le pull vert ? demande Hakim
-  Je préfère le vert, mais le rouge est pas mal aussi.
- Je prends les deux alors !

Cela faisait à peu près deux bonnes heures que nous étions en pleine séance de shopping, et pour être honnête je commençais à être fatigué.
Je n'aurais jamais pensé un jour faire les magasins dans de grandes boutiques parisiennes, car oui Hakim aimait la mode et notamment les pièces de luxe.
D'ailleurs c'est une facette de lui que j'ai découvert durant cette après-midi, il est aussi concentré dans le choix de ses vêtements que sur le terrain.

Je l'attendais actuellement installé dans l'un des sièges très confortable de la boutique Dior, une marque que monsieur affectionnait particulièrement.
D'ailleurs en parlant du loup, le voilà sortir de la cabine d'essayage.

-  Je vais payer les articles, tu viens schtroumpfette ? dit-il en rigolant.
- Je t'ai déjà dit d'arrêter de m'appeler comme ça, je réplique en le rejoignant.
-  Arrête c'est mignon, j'aurais pu trouver pire comme surnom et puis t'as qu'à grandir un peu schtroumpfette, continue-t-il.

J'ai plus la force de répondre à ses bêtises.
Je lève les yeux aux ciels même si j'apprécie tout de même nos taquineries.

-  Vous souhaitez régler comment monsieur Ziyech, demande l'hôtesse d'accueil.
- Par carte, s'il vous plaît.
- Nous avons un total de 5 650 euros, je vous laisse insérer la carte.

Waouh.

Hakim régla les articles et récupéra ses sacs avant de passer son bras autour de mon cou et de me tirer vers la sortie.

-  Au plaisir de vous revoir monsieur Ziyech, à bientôt, entendis-je l'hôtesse dire derrière nous.

Tout pour se faire remarquer ...

-  Au plaisir de vous revoir monsieur Ziyech, imitais-je une fois sortie de la boutique déclenchant le rire de Hakim.
-  Qu'est-ce qui te prends ?
-  Je sais pas ce qui me choque le plus, ce que tu as payé pour 5 articles ou la blonde qui essayait de te draguer avec sa voix de timpe, lui dis-je.
-  C'est pas mon style de femme puis j'ai même pas remarqué qu'elle me draguait, répondit-il. D'ailleurs, qu'est-ce que ça peux te faire à toi, t'es jalouse schtroumpfette ? me demande-t-il en haussant les sourcils pour me provoquer.
-  N'importe quoi ! Je me respecte un minimum pour pas faire du rentre dedans à un homme. D'ailleurs c'est autour de mes épaules que ton bras est posé pas le sien, terminais-je de dire le sourire au lèvre.

Il rigole en secouant la tête de gauche à droite. J'allais tout de même pas le laisser avoir le dernier mot !

Tout en continuant à marcher, il me tira vers lui de sorte à nous rapprocher un peu plus.

-  Pas besoin de te faire du souci ma belle, tu es beaucoup plus classe et charmante que l'autre blondasse. Il n'y a que toi qui m'intéresse, me chuchote-t-il à l'oreille.

Une vague de chaleur s'empara de moi et je sentis mes joues devenir rouges.

A quoi joues-tu Hakim ?

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Pour des raisons d'organisations et de gestions là publication des chapitres des histoires « Jusqu'à ce que la mort nous sépare » et « A nos coeur meurtris » seront publiés 1 semaine sur 2 tout les vendredis.
N'hésitez pas à revenir vers moi si vous n'avez pas compris.

HZ - À nos cœurs meurtris [en pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant