HZ - À nos cœurs meurtris [en pause]

Chapitre 19

Ma première soirée à Londres c'était très bien  déroulée .

Nous avons veillé jusqu'à tard le soir avec Hakim après avoir terminé notre film, nous avons passé des heures à discuter, à refaire le monde, à nous raconter nos vies ... etc.

Le réveil fut assez difficile, très tardif surtout.
Il est actuellement 12h30 et je viens tout juste d'ouvrir les yeux.

Après m'être décidé à quitter le lit et être passé sous la douche, je descends au séjour pensant découvrir Hakim mais nullement.
Je devine rapidement qu'il doit être encore dans les bras de Morphée après la soirée que nous avons passée.

L'idée de lui préparer un petit déjeuner me vient à l'esprit et je m'attelle en cuisine rapidement avant que monsieur se réveille.

[...]

Je dispose les couverts sur la table, ajuste les assiettes et termine de verser le jus d'orange que j'avais pressé un peu plus tôt dans les verres.

J'inspecte une dernière fois la table avant de vérifier l'heure sur ma montre m'indiquant qu'il était 14h05.
Je décide de monter à l'étage réveiller la belle au bois dormant, qui ne s'était toujours pas décidé à se réveiller.
Je toque à la porte de sa chambre mais aucun bruit ne se fait entendre.
Je retoque une seconde fois, mais toujours rien.
J'ouvre délicatement la porte de la chambre à Hakim. J'y découvre le lit vide et les rideaux fermés.

Encore sur le pas de chambre, je me décidais à ouvrir les volets et tirer les rideaux afin de pouvoir aérer la chambre dans un premier temps.

La lumière de l'extérieur éclaira la pièce, me laissant découvrir une chambre cosy, assez simple, à l'image de Hakim.

En observant un peu mieux le lieu, je remarquais  plusieurs cadres photos posés sur les tables de chevets installés de chaque côté du lit.
Prise de curiosité, je m'approchais  afin de mieux voir les personnes que je devinais être cher au cœur de Hakim.

Dans le premier cadre se trouvait une photo où il tenait une dame âgée dans ses bras que je devinais être sa maman dû notamment à sa ressemblance frappante. Le second cadre était une photo de famille entourée de ses neveux et nièces.
Quant à la dernière photo c'était le portrait d'un homme ayant quelques ressemblances avec Hakim.

- La curiosité est un vilain défaut Hayat, j'entendis dire derrière moi.

Je sursaute par peur et repose le dernier cadre que je tenais entre les mains à sa place avant de me tourner pour faire face à Hakim qui sortait de la salle de bain avec une serviette autour de ses hanches.

J'avais étais prise la main dans le sac à fouiner et le faite de voir Hakim torse nu avec pour unique vêtement une serviette autour de la taille devant moi, ne m'aidais en rien dans ma situation.

- Je suis désolée, tentais-je de bafouiller gêné, la tête baissée. Je voulais pas entraver ton espace personnel.

Il hausse les sourcils et s'approche de moi pour reprendre le cadre que je venais de poser.

- Tu dois te demander qui est cet homme sur cette photo n'est ce pas ?

J'hoche la tête.

- C'est mon père, dit-il avant de reposer le cadre à sa place et de me faire face. Qu'est ce que tu es venue chercher dans ma chambre Hayat, demande-t-il en changeant de sujet.
- J'étais venu voir si tu étais réveillé. J'ai préparé le petit déjeuner et j'attendais que tu descendes pour commencer à manger.

Il sourit et replace une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.

- Fallait pas te donner autant de peine bébé, on serait allé manger en ville. Tu me laisses m'habiller et je te rejoins en bas ?

- Je lui fais signe de la tête avant de prendre mes jambes à mon cou et de sortir rapidement de la chambre.

Je devais être rouge comme une tomate.

Quelle idée d'être montée !

[...]

- Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas eu le plaisir de manger un petit déjeuner si délicieux ! s'exclama Hakim.
- Tu le penses vraiment ou c'est juste pour ne pas me briser le cœur ?
- Je ne pourrais jamais te briser le coeur baby.
- Jamais dire jamais, on te l'a jamais appris Hakim ? je dis en rigolant.
- Pourquoi je devrais te briser le cœur ? Dit-il en croquant dans un pancake.
- Parce que tu te serais lassé de moi ?
- Comment pourrais-je me lasser d'une beauté comme toi, qui en plus de ça sait bien cuisiner ! Tu es une femme à marié ma belle, il dit en rigolant.

Je rougis.
Il a vraiment décidé de passer à l'attaque celui-là !

- Si je suis une femme à marier comme tu dis, qu'est ce que tu attends pour me passer la bague au doigts, je dis en remuant ma main gauche en lui montrant mon annuaire vide.

Je termine ma phrase avant de me lever pour débarrasser mon assiette dans l'évier de la cuisine.  Mais c'était sans compter que Hakim se trouvait derrière moi et me bloquait le passage, me coinçant contre le plan de travail.

- On devrait pas brûler les étapes Hayat, mais ça arrivera, je te ferai mienne un jour au l'autre, dit-il en chuchotant son visage très près du mien.

L'atmosphère était très tendue.
Il faisait très chaud d'un seule coup.

Mes yeux fixaient les lèvres de Hakim. Une envie soudaine de les embrasser me vient à l'esprit, mais je ne voulais pas craquer aussi rapidement. Je voyais bien dans les yeux de Hakim que l'envie le brûler également d'éliminer les quelques centimètres nous séparant.

- Qu'est ce que tu fais Hakim ?
- À toi de me dire ce que je dois faire Hayat.

Ma respiration s'accéléra à la vue des lèvres du marocain s'approcher des miennes.

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N'hésitez pas à me donner vos avis en commentaires

P.S: Je suis en vacances, donc pas de chapitres pour le mois d'août ! Rendez vous en septembre pour la suite. Prenez soin de vous 🫶🏼