Chapitre 18

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        📍Fatou Samira Faye📍

Je m'arrête net devant ma porte, mon souffle se coupant à la vue d'un énième colis de Sega. Mon cœur bat la chamade, une vague de panique et de colère m'envahit. En ouvrant le paquet, je découvre un cadre photo brisé, avec une photo de moi prise à mon insu, une note glissée à l'intérieur. La note, écrite en lettres rouges : "Nous sommes faits l'un pour l'autre, ne l'oublie pas."

Une sueur froide glisse le long de ma colonne vertébrale. Je regarde autour de moi, m'assurant que personne ne m'observe, mais la rue est étrangement silencieuse. La peur et le dégoût se mélangent en moi. Je me sens piégée, comme une proie traquée.

Je prends une grande inspiration, essayant de calmer les tremblements de mes mains.

"Emin..." murmuré-je presque involontairement. Je sais que je dois lui en parler, mais pour l'instant, je veux juste me réfugier dans la sécurité de mon appartement, loin de cette menace omniprésente.

Je prends une grande inspiration, essayant de calmer les tremblements de mes mains. Mon esprit est en ébullition. Comment peut-il aller aussi loin ? Jusqu'à quel point Sega est-il prêt à descendre dans sa folie ?

Chaque pas résonne lourdement, marquant la distance qui me sépare encore de la sécurité de mon chez-moi. Une fois à l'intérieur, je verrouille la porte derrière moi, comme si ce simple geste pouvait m'éloigner de la folie de Sega.

Qu'est ce que c'est que ça encore?mane may dadiei ak lounei.

Je m'appuie contre la porte, fermant les yeux un instant.

Je ne sais pas dans quoi je me suis encore fourrée, mais ça ne sent pas bon. Mon cœur bat à tout rompre alors que je contemple une fois de plus les preuves tangibles de la folie de Sega.

Comment est-il possible qu'il ait pris cette photo de moi sans que je m'en rende compte ? Je me sens vulnérable, exposée. Tout ce que je veux, c'est trouver un refuge où cette peur incessante ne peut pas me suivre.

Je me laisse tomber sur le canapé, épuisée par le stress et l'angoisse.

Il faut que je fasse quelque chose, et vite. Mais quoi ?

Mon téléphone vibre, me faisant sursauter. C'est un message d'Emin :
"Je pense à toi. Hâte de te revoir ce soir." Ses mots me réchauffent un instant, mais la réalité de ma situation me rattrape aussitôt.

Je décide de l'appeler en FaceTime et il répond à la deuxième sonnerie.

-Bonjour Madame ,sourit il.

Son sourire me fait fondre, et je ne peux m'empêcher de sourire en retour.

-Cava mon bébé ?

-Oui maintenant que j'ai entendu ta voix et toi ?

-Oui ça peut aller .Faut que je te vois ce soir!

-Ah oui?Je finis vers 19h.

-Passe au bureau et on rentre ensemble si tu veux .

-D'accord bébé on fait ça .

-Allez bisou madame .

Il raccroche ainsi .

Toujours assise sur mon canapé, je tente de me détendre en regardant une série. Les images défilent à l'écran, mais mon esprit est ailleurs, incapable de se concentrer. Chaque vibration de mon téléphone me fait sursauter.

Je décide d'éteindre la télévision. Le silence dans l'appartement est à la fois apaisant et oppressant. Je regarde fixement le plafond, cherchant désespérément une solution. Comment puis-je continuer à vivre ma vie sans cette peur constante que Sega m'impose ?

ScandaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant