En troisième année de journalisme, la vie de Nesmée est parfaitement rangée. Elle sait ce qu'elle veut, quand elle le veut et pourquoi. Rien ne peut la faire dévier de son objectif. Belle, douce et l'une des filles les plus populaires de l'universit...
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Aujourd'hui c'est le jour pour moi. Je dois présenter mon article au professeur Bernardo, devant tous mes camarades. Pour la première fois en trois ans, je suis stressée à l'idée de parler devant eux. Ce qui est uniquement dû à sa présence à lui.
Le mois de janvier a été propice aux rapprochements. Nous nous sommes un peu plus découvert. Il m'a inscrit au concours de patinage et chaque jour il s'ouvre davantage à moi. J'espère de tout cœur, qu'en ce début de février notre relation deviendra plus forte et plus solide. Je l'aime vraiment bien. Depuis qu'il est arrivé, je vois les choses autrement. Je me dis que les études ne sont pas la seule chose à compter et que peut-être, je pourrais tenter une nouvelle aventure. Nous n'avons pas encore dîner ensemble. Simplement car entre les disputes qui ont éclaté, la situation de Umi qui ma vraiment inquiété et le fait qu'il ne pouvait pas faire garder sa sœur, nous avons dû repousser au moment où nous aurons du temps. J'espère que ce sera bientôt.
Papier en main, je descends les quelques marches qui me séparent de la petite estrade. J'explique tout d'abord sur quoi porte mon article. Le cancer du sein chez les hommes. Étant très rare, c'est une maladie dont les personnes de sexe masculin ne se soucie pas. Pourtant, ce n'est pas impossible. N'oublions pas que comme nous, ils ont des glandes mammaires qui reste infantile et réduite à de simple bourgeon mammaire. La masse indolore se situe générale près du mamelon ou en-dessous.
Moins d'un pour-cent des cancer du sein affectent les hommes. Généralement, nous pouvons voir ce phénomène chez des hommes de plus de soixante ans. Comme pour les femmes, les hommes ont plus de chance de le développer si un parent proche en a été atteint. Je donne mes sources à mon professeur qui semble véritable intéressé par tout ce que je dis. Avant de continuer sur comment le détecter et le traiter, je retire ma veste car je commence à avoir chaud.
- Oh génial, Nesmée va nous faire une démonstration pour détecter le cancer.
Mon regard se dirige vers Adriel qui ne se marre pas comme un tordue après la petite phrase d'un de ses sbires. Je suis quelqu'un de patient et de gentil, mais ça fait une semaine que je supporte leurs railleries au sujet de mes parents à base de : donc tu as vu tes parents nus, comment ils sont foutu ? Ça t'excite de les voir nus ? T'as déjà eu envie de plus avec ton père du coup ? Des questions plus stupides les unes que les autres. La nudité n'est pas un sujet tabou dans ma famille et elle ne me dérange pas car j'ai grandi avec. Sauf que là, j'arrive à bout. Adriel ne ri pas toujours, mais il ne fait rien pour qu'ils arrêtent.
- Tu sais quoi, je suis fière de mes parents et fière d'être leur fille. Je ne suis pas sûr que tu peux en dire autant pour les tiens. En plus, si tu me voyais nue, tu aurais un problème par la suite. Toutes tes partenaires te semblerait fade et tu serais obligé de penser à moi pour bander.
Monsieur Bernardo recrache l'eau qu'il était en train de boire avant d'exploser de rire. Ses yeux passent de moi à mes camarades, toujours hilare. Lorsqu'il se calme, il s'explique.
