🛼47. Verdict final.🛼

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    - Allô

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    - Allô.

    La voix d'Aÿron me réveille et je décide de m'étirer comme un chat. La douceur de son intonation me berce, m'enveloppe et réchauffe tout mon être. Sans réfléchir, je pose ma main sur son torse et forme distraitement des cercles sur sa peau qui chauffe à mon contact.

    - Très bien, j'y serais.

    La tension soudaine de ses muscles m'indiquent que le pire risque d'être à venir. J'ouvre les yeux et les posent sur son visage qui m'en dis plus qu'il ne le voudrait. Le verdict arrive. Je ne sais pas quand exactement, ni comment réagir, alors je suis mon instinct. Je me redresse dans le lit, dépose ma tête sur son épaule et embrasse son cou. Ma question silencieuse lui parvient.

    - Dans moins de trois heures.

    Sans attendre, il se redresse et se dirige vers la salle de bain. J'entends l'eau de la douche couler et décide de le rejoindre. Mes vêtements rejoignent le sol, mes pas légers m'approchent de lui et quand je rentre dans la cabine la chaleur humide me recouvre. Je passe mes mains autour de lui, embrasse le haut de son dos. Le silence est le mot d'ordre lors de ce moment de tendresse. Nos mains partent à l'assaut de l'autre alors qu'il se tourne vers moi. Nos bouches se percutent, ses paumes se posent sous mes fesses et il me soulève pour me plaquer contre les parois vitré. Ses lèvres naviguent vers mes joues, ma mâchoire, mon cou et s'échouer sur ma poitrine. Mon souffle se coupe alors que son index caresse ma colonne.

    Tout va trop vite dans mon corps. Tout va trop lentement entre nous. Je veux plus. Plus de contact, plus de toucher, plus de baiser et plus de tendresse. Avec lui je n'en ai jamais assez, je ne suis jamais rassasié. C'est la première fois depuis que son père lui a fait autant d'horreur, que nous sommes si proche. Si proche de céder, si proche de s'aimer, si proche du danger car nous sommes si proche de chuter. Ma bouche s'active sur la sienne, mettant plus de pression. Son corps se presse encore plus contre le mien et je vais perdre la tête avant même que ça ait commencé.

    L'humidité entre mes jambes n'a rien à voir avec l'eau qui coule sur nos corps. C'est son effet à lui. Beaucoup le surnomme le monstre, le regard avec dégoût, mais moi, aucun autre homme ne me fait ressentir tant d'émotion, tant d'envie et tant de luxure. J'adore le sentir contre ma peau, savoir que comme moi il est prêt à céder à ses instincts animaux. Je veux lui faire perdre la tête, comme il fait tourner la mienne. Alors je déroule mes jambes, pose les pieds à terre, caresse son torse de mes doigts agile jusqu'à atteindre sa proéminente érection. Lentement, je m'abaisse afin que mon visage sois face à elle. Sa paume se pose à plat contre l'a parois de la douche. Je vois toujours cette légère crispation d'angoisse tendre ses jambes. Il en a envie, mais il a peur. Une peur qui pourrait le détruire, mais qui face à moi ne peut rien. Car je compte bien la détruire brique par brique, jusqu'à ce qu'il se mette en tête que jamais il ne me dégoûtera.

    Détruisez une personne et voilà ce que vous obtenez. Une crainte sous-jacente, toujours présente et ceux, même si il a confiance en vous. Toutes ces personnes qui lui ont infligé ce mal ne gagneront pas face à moi. Je suis prête à tout affronter pour qu'il se sente mieux. Qu'il se sente enfin libre de vivre sa vie. D'être lui.

Ce que cache ton cœur. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant