Je ne sais pas quelle heure il est quand j'entends la sonnerie tonitruante d'un téléphone. Je cherche le mien à tâtons dans le noir, mais rien. Je me rend compte que Thaddeï est toujours avec moi lorsque j'entends sa voix entourée de fatigue décrocher. Il pose une main sur mon épaule comme pour dire de me recoucher, ce que je fais sans hésiter. Je l'entends chuchoter puis parler plus fort, en italien je suppose. Très vite je me rends compte que la conversation ne lui est pas très agréable, je reste donc éveillée. Il finit par raccrocher dans un soupir et je l'entends se relever. Je me retourne, il s'arrête et m'observe.- je suis désolé je ne voulais pas te réveiller, me dit il
- c'est rien, c'était qui ?
- ma mère
- d'accord
- ils sont arrivés cette nuit, le dîner aura lieu demain, tu te sens prête pour y aller ?
- quoi comme ça ? Ils prennent pas le temps de se reposer ?
- j'en sais rien c'est eux qui décident, si c'est trop brusque tu as le droit de revenir sur ta décision.
- non je vais venir, je suis juste surprise
- je comprendsIl se passe une main dans les cheveux et soupire.
- j'ai trouvé une robe qui pourrait être sympa
Il se tourne vers moi et je vois son sourire s'épanouir dans le noir.
- peu importe ce que tu portes je suis sûr que tu seras magnifique
Il s'approche et pose un léger baiser sur mes lèvres, puis mon front.
- je viendrais te chercher à 19h, soit prête.
- okSans en dire plus, il se rhabille et sort. J'en tend la porte claquer quelques minutes après et malgré toutes les questions qui bouillonnent dans ma tête je réussis à m'endormir.
**
Penchée sur mon lit je m'évertue à repasser les pan de ma robe. Je suis en culotte pas coiffée, pas lavée et il est 18h30. La chaleur fait perler des gouttes de sueurs sur ma peau et je passe mon temps à marmonner des insanités à l'égard de Ducas, responsable de mon retard.
Cette journée a été des plus désagréable, entre les cris de Ducas, le stress et le manque de sommeil j'ai passé le plus clair de mon temps à tenter de faire disparaître une migraine persistante, sans succès. J'ai du jouer des pieds et des mains pour qu'enfin Ducas me libère pour la soirée, non sans me dire le fond de sa pensée. La robe enfin repassée je me jette dans la salle de bain et passe sous l'eau, pas le temps de me frotter tout le corps je me contente de me passer du savon sous les aisselles et vaguement sur le reste, avant de me rincer et de mouiller mes cheveux.
Après m'être sécher j'enfile la robe met une culotte, un bas et entreprend de peigner mes cheveux pour définir des boucles. Je passe devant le miroir et me maquille du mieux que je peux ; rouge à lèvres et trait de liner plus ou moins réussi. Je mets du parfum du déodorant et enfile des petites chaussures noires à défaut des talons que je n'ai pas eu l'occasion d'emprunter. Je regarde l'heure sur mon téléphone : 19h00. Je soupire, je suis prête. Au même moment Thaddeï m'appelle. Je ne prend pas la peine de décrocher, je prend un petit sac pour y mettre les essentiels : mouchoir, clé, téléphone. Et je sors de chez moi en trombe, dévalant les escaliers comme une désespéré et manquant de trébucher au moins à 3 reprises. Une fois sortie de mon immeuble je remarque la voiture de Thaddeï garée sur le côté, je m'en approche en courant.
Il me fait un regard surpris quand il me voit ouvrir la portière, presqu'en agonisant.- bonsoir, fais je entre deux inspirations
- tu étais vraiment pas obligé de courir, pouffe t'ilJe l'arrête d'un geste de la main et il démarre, me laissant le temps de réguler ma respiration.
- ça va ? Demande t'il
- aujourd'hui ou de façon générale ?
- aujourd'hui
- j'ai passé une mauvaise journée alors j'espère vraiment que cette soirée se passera mieux.
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sexFRIENDS
RomanceCe n'était censé être qu'un coup d'un soir, surprenant, alcoolisé et unique surtout unique . Mais il est difficile d'ignorer la fièvre qui les brûle dès que leur regard se croisent et les frissons qui parcourent leur peau à chaque fois qu'ils se to...