Les mains de Thaddeï s'agrippent à ma peau comme à une bouée de sauvetage. Nos corps bougent à l'unissons, tout s'emboîte parfaitement comme si nous avions été créé pour nous assembler. Sous les assauts de mon amant je cambre le dos, je plante mes ongles dans le sien et ma voix porte jusqu'au plafond. Thaddeï écrase son nez contre mon cou et je sens ses dents se planter dans ma peau, j'expire. Ses mains glissent sur mon corps et me tiennent fermement les hanches, j'inspire. Je sens la pression monter dans mon clitoris, j'ai l'impression qu'il la sent aussi, d'une manière ou d'une autre, parce qu'il maintient ses mouvements. Je m'accroche à lui tandis que mon corps se crispe, ma respiration se coupe et mon cœur cesse de battre pendant les 5 longues secondes de l'orgasme qui me fait tourner la tête.
Je reprend mon souffle, encore tremblante et caresse le dos de Thaddeï qui s'est arrêté.- c'était beau ça, souffle t'il contre mon cou.
Je ris en le serrant contre mon corps. Il reprend doucement ses mouvements de bassins en serrant contre ses hanches mes jambes encore faibles. Je laisse faire, sourire aux lèvres je constate qu'un autre orgasme me vient. Il soulève mes jambes pour les mettre au dessus de ses épaules et se redresse sur ses bras. Ses joues ont rosis sous l'effort et ses boucles blondes se collent à son front plein de sueur. Je pose mes main sur son cou tendu sous l'effort et il scelle ses yeux bleus aux miens. Une chaleur éclos dans le bas de mon ventre et mon cœur bas de plus en plus fort. Il comprend que cet échange me fait de l'effet alors il sourit sans détacher son regard du mien. La chaleur monte en moi comme dans un four, mes jambes faiblissent, j'entre ouvre les lèvres et serre mes doigts sur les épaules de Thaddeï, il maintient ses mouvements. Et puis ça explose, un soulagement immense crispe mon corps avant de le relâcher. Je gémit un son rauque venu du bas de ma gorge en meme temps que Thaddeï qui fini en s'écroulant sur moi.
Épuisés on reste ainsi dans le silence, la respiration de Thaddeï se fait plus régulière et je me sens sombrer dans le sommeil. On dort pendant au moins 1 heure avant de se lever aux premiers rayons de soleil. Il me fait un bisous dans le cou avant de se redresser pour me donner du sopalin.- on a ruiné ton canapé
- ce n'est pas vraiment chez moi donc pas grave.
- quoi ?
- c'est un appartement que mes parents louent pour moi mais je n'aime pas dormir ici
- pourquoi m'avoir amener là alors ?
- parce que tu mérites d'être à l'aise.Je pouffe en posant le sopalin à l'entrée de mon vagin pour éviter de tacher le canapé, puis je me dirige vers les toilettes où je pisse pendant au moins 3 minutes non stop.
Thaddeï me rejoint quelques secondes plus tard avec deux serviettes qu'il pose sur un portant avant d'entrer dans la douche pour se laver.
Très vite l'euphorie redescend, ma tête tourne légèrement et un poids sur mon cœur me rappelle qu'il est toujours fiancé et incapable de me choisir. Je déglutit mais choisis de me taire. Quand il fini de se doucher je fais de même, profitant du jet d'eau chaude pour me détendre.
Quand je retourne au salon en serviette, Thaddeï est sur son téléphone.- je peux avoir mes vêtements ? Je demande.
- ils sont sales, je vais te donner des trucs à moi
- non je vais rentrer.
Il lève les yeux vers moi, surpris.
- pourquoi ?
- parce que je n'ai rien à faire là.Il se redresse et s'approche de moi, je le laisse faire mais j'évite son regard.
- qu'est ce qui se passe ?
- tu vas te marier Thaddeï, on ne peux pas continuer comme ça.
- mais je ne l'aime pas, on peut continuer à se voir sans problème.Je fronce les sourcils et je lève les yeux vers lui.
- non, pas du tout, on ne peut pas continuer à se voir, par respect pour Camila.
- elle sait qui tu es maintenant, elle aussi aura le droit de voir qui elle veut.
- non Thaddeï, ne me demande pas d'être celle de l'ombre, ne me demande pas ça, s'il te plaît.
- je... mais je ne peux pas...
- je sais, c'est pour ça qu'on doit se dire au revoir.
- non, souffle t'il en reculant d'un pas et en se passant la main sur le visage.Je soupire en le regardant, des larmes me montent aux yeux et une boule se forme dans ma gorge, mais je choisi de continuer à dire l'impossible.
- on ne peut pas être ensemble, on ne vient pas du même monde. Je ne pourrais jamais être ta maitresse non plus, parce que je mérite une relation à 100%, j'ai envie de quelqu'un qui n'ait pas honte de me montrer à sa famille...
- je n'ai pas honte !...
- j'ai envie de quelqu'un qui pourra être heureux avec moi...
- Mais c'est le cas !
- j'ai envie de quelqu'un qui pourra me choisir.Il ouvre la bouche mais se ravise. Ses yeux s'humidifient.
- tu me quittes ?
- on a jamais été ensemble, soufflé je
- et si je te choisis ? Gronde t'ilJe secoue la tête.
- Si tu doit faire le choix de défier ta famille ne le fait pas pour une relation fais le pour toi.
Les mots se coincent dans ma gorge, mais je sais que j'ai raison. Je ne veux pas qu'il me choisisse, pas avec tout ce que ca implique, je ne veux pas de cette responsabilité, je ne veux pas être responsable de son malheur s'il venait à arriver.
- on a passé de bon moment, sourié je
Je sens une larme couler sur ma joue. Thaddeï me regarde, silencieux. Au bout d'un moment j'accepte le fait qu'il ne répondra pas.
- oú sont mes affaires ?
- dans la chambre près du lit.J'acquiesce et me dirige vers la chambre, je m'habille, prend le reste de mes affaires et part. Au salon Thaddeï est resté au même endroit le regard dans le vide.
- J'y vais.
Il ne réagit pas. J'aimerais lui dire d'autres choses, j'aimerais lui dire que c'est nécessaire et qu'au bout d'un moment la douleur passera. Mais je n'y arrive pas, je me contente de lui tourner le dos et de sortir.
- Lya
Je m'arrête à l'encadrement de la porte, incapable de me retourner pour lui faire face.
- tu n'as pas été qu'une amourette
Je déglutit, puis j'acquiesce.
- je suis désolé que les choses se soient passées comme ça, poursuit il.
J'acquiesce. Voyant qu'il ne dit rien de plus, je lance un regard en arrière et croise le sien. Je lui fais un sourire, un Adieu.
- peut-être dans une autre vie.
- peut être dans une autre vie, souffle t'il en retour.Avant que mon masque ne craque, je referme la porte derrière moi. Je reste immobile pendant plusieurs secondes, sous le choc. Mon corps tremble, mes yeux ne clignent plus et mes larmes ne coulent pas. C'est fini, nous avons eu la conclusion dont nous avions besoin.
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sexFRIENDS
RomanceCe n'était censé être qu'un coup d'un soir, surprenant, alcoolisé et unique surtout unique . Mais il est difficile d'ignorer la fièvre qui les brûle dès que leur regard se croisent et les frissons qui parcourent leur peau à chaque fois qu'ils se to...