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<le temps de l'amour - françoise hardy>
un beau jour c'est l'amour et le cœur bat plus vite

« - Non ! T'es pas sérieux !? S'exclama avec incrédulité Jisung, les yeux franchement écarquillés

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« - Non ! T'es pas sérieux !? S'exclama avec incrédulité Jisung, les yeux franchement écarquillés. »

Ça faisait bien quelques heures déjà qu'ils avaient abandonnés l'idée d'occuper des chaises, alors ils étaient assis à même les dalles du carrelage, le dos appuyé contre le garde-corps en motif de volutes. Ce n'était pas ici le dossier le plus confortable, mais pourtant, ils s'en convenaient largement. Jisung tenait ses jambes contre son torse, amassant sa chaleur corporelle, c'était confortable de cette manière.

Presque une dizaine de bouteilles vides trainaient d'ores et déjà à côté d'eux, les preuves de leurs péchés, mais leurs oreilles cramoisies vendaient probablement déjà la mèche. Jisung aurait du mal à affirmer qu'il n'était pas saoul, mais Dieu merci, il pouvait articuler ses pensées, à peu près. Il se sentait tout simplement plus léger, et ce n'était pas pour lui déplaire, il n'avait plus peur d'être lui-même, dans ces moments. Minho venait d'allumer le second joint de leur soirée, le premier lui avait déjà mis un sacré coup à la tête, il aurait aisément pu s'endormir après avoir fini le premier. Pourtant, il n'hésita pas à l'attraper quand son aîné lui tendit, son interlocuteur suffisait pour le tenir éveillé.

Jisung ne saurait même pas dire quelle heure il était, il savait que ça faisait longtemps qu'ils étaient montés afin d'occuper la terrasse, mais pour lui, le temps semblait court, il oubliait même qu'il s'écoulait. La seule chose qu'il était capable de remarquer, c'était que chaque seconde, l'air devenait un peu plus frais, mais ce n'était pas si désagréable. Il s'était enveloppé dans le plaid qui était antérieurement déposé sur son fauteuil. Le courant marin grattait les feuilles des arbres avoisinants, assez fort pour que le sifflement du vent recouvre légèrement la musique qu'ils écoutaient, à volume modéré.

« - En fait, c'est plus compliqué que ça... Se justifia Minho, sous l'air toujours ahuri de Jisung qui retenait franchement mal sa stupéfaction mêlée à son hilarité. Genre vraiment j'avais complètement zappé que j'avais rendez-vous avec la première, donc quand elle a sonné chez moi, j'étais juste en mode "bah tiens, qui va là ?"

- Et donc t'as ouvert et là surprise ; elles étaient potes ?

- Meilleures potes. Corrigea l'autre, d'un sourire en coin honteusement fier, en soufflant sa fumée, Jisung s'empressa de lui voler, pour inspirer à son tour sur le bout de carton.

- Mais comment...? Il gloussa bêtement, l'idée suffisait à titiller sa curiosité, il manquait bien trop d'informations, il lui expliquait ça comme s'il s'agissait d'une banalité.

- Ça vraiment je sais pas, on a rigolé quand on a capté, on a mangé tous les trois du coup et bah tu sais, une chose en entraînant une autre...

- Mais comment ça une chose en entraînant une autre !? S'insurgea Jisung, hébété. Je refuse d'y croire. Souffla-t-il, en passant une main dans ses cheveux, c'était du délire ou bien ce n'était que lui, qui était trop pieux ?

LE BAISER D'ÉROS; ᵐⁱⁿˢᵘⁿᵍOù les histoires vivent. Découvrez maintenant