Jisung avait déjà prévu de passer un été calme et ressourçant au bord de la mer avec celui qu'il aimait.
Sa première erreur, c'était d'y avoir cru.
La seconde, c'était d'avoir cédé sans même lutter au pouvoir des flèches de Cupidon.
Il n'avait suf...
<connected - bang chan> we're pulling at each other like magnets
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« - Je suis juste curieux, le monde ne tourne pas autour de toi Minho. J'aurais aimé dire ton nom de famille pour rendre ça plus dramatique mais je le connais pas... Il marmonna, il se trouvait un talent pour esquiver les drames auxquels il se promettait quand Minho le charmait aussi naturellement.
- C'est Lee Minho, tu sauras maintenant.
- Attends, répète. Il fronça les sourcils, concentré.
- Lee Minho.
- C'est le même que Felix !?
- J'imagine, on est beaucoup à porter le même nom. Peut-être qu'on est du même clan, ça serait drôle.
- Mais c'est pas ça le problème, le 'L' se prononce pas !? Genre c'est juste 'i' comme ça là, tout seul ? Puis comment ça clan, vous êtes des gangsters ? Il s'insurgea.
- Non en fait, c'est une histoire de caractère chinois, mais tu peux le dire si t'as envie de te la jouer nord-coréen. Et c'est une traduction un peu chelou, on est pas vraiment des clans, c'est de très grosses familles, entre autre.
- Je vais retrouver mon clan alors, je suis un Han, je crois..? Il sembla se questionner lui-même, avant d'acquiescer à sa propre affirmation.
- Fais donc... Pouffa Minho, d'un souffle. On y va ? Jisung acquiesça simplement et récupéra son paquet de cigarettes sur la table afin de la glisser dans sa poche.
- Tu peux dire mon prénom s'il-te-plaît, j'aime bien comment tu le dis.
- Jisung..? Il s'exécuta d'un léger rire, alors que le susnommé afficha un large sourire. »
Les deux étudiants reprirent la direction des escaliers qu'ils avaient escaladé il y a quelques heures seulement, pour rejoindre la plage. C'était plus simple, de respirer quand l'air se rafraîchissait et que la brise caressait son corps, faisait voltiger sa chemise en lin.
Dans sa tête, il pensait encore à leur conversation antérieure. Minho arrivait comme une tornade et envoyait valser tous ses principes, tout ce qu'il avait bâti. Oui, il pensait que pour lui, ce qui primait, c'était le confort, le respect mutuel, une affection profonde qui n'avait pas besoin de feux d'artifice. Mais maintenant ? Quand il sentait son cœur prendre des allures probablement létales lorsqu'il apercevait Minho, il ne pouvait que se questionner. Il était tenté, évidemment, et il ne pouvait plus contredire son compère quand il lui disait que la véritable passion, elle était prenante, elle saisissait n'importe quand, d'un coup d'œil seulement. C'était sûrement pour ça qu'on disait être frappé par l'amour, à l'instar des flèches de Cupidon, c'était immédiat, ça prenait aux tripes, il comprenait maintenant.
Quand il s'installa sur le sable, aux côtés de Minho, il se sentit immédiatement pris d'une vague de satisfaction. C'était aussi ça qu'il ressentait quand il peignait la mer, accompagné de ses musiques favorites ; un confort. Ils n'avaient pas besoin de parler, le moment se contentait à lui-même. Minho roula pour eux-deux, à côté, tandis qu'il observait le paysage, que seule la Lune éclairait. Il retira sa paire de sandales et enfonça ses pieds dans le sable, appréciant le contact avec les graines humides. Lorsque son compère alluma et tira en premier sur leur joint, il l'observa de nouveau. C'était sexy, la manière dont il s'amusait avec la fumée, qu'il faisait glisser comme une rivière de sa bouche à ses narines. Son visage était seulement éclairé par le satellite, et pourtant, les lignes si tranchées de son visage ressortait parmi la pénombre, Minho était définitivement fait pour briller.
