𝕮𝖍𝖆𝖕𝖙𝖊𝖗 21

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🄿🄾🅅 : 🄼🄰🄽🅂🄾🅄🅁

Je me réveillais pour la prière de fadjr. Il y'avait une petite mosquée à l'intérieur de l'hôtel. J'allai toquer à la porte de Ndeye pour qu'on aille prier ensemble. Elle était déja en tenue de prière d'ailleurs. Le hijab lui allait si bien...
Nous nous étions séparés parce que, pour ce qui ne savent pas, les hommes ne se mélangent pas avec les femmes lors de la prière en public. Après la prière, je sortis et l'attendais devant l'entrée. Elle sortit 03 mn plus tard.

Elle : excuse moi je fesais mes dikhr !

Moi : non t'inquiètes c'est rien.

Elle : notre 1er rendez vous est à quelle heure aujourd'hui ?

Moi : 10h. Le chauffeur nous déposera ne te presses pas.

Elle : d'accord. Je vais me recoucher un peu. J'ai trop sommeil.

Elle partit. Je décidai de faire de même et d'essayer de me rendormir, mais je n'y arrivais pas. Pourquoi ? Je ne sais pas moi même. Une personne occupait mes pensées tout le temps, je me forçais à l'oublier mais à force de la voir tout ces derniers temps près de moi, je commençais vraiment à avoir des sentiments...Ndeye Marie...

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****: awo awo awo awo kasser ! Niarel bou deh, seu yaye diourat !!

Vous vous demandez sûrement pourquoi ce vacarme ? Ou bien vous savez déjà ?? Bah j'e venais de me marier. Oui oui. Souleymane avait décidé de célébrer notre union en l'absence de Ndeye, va savoir pourquoi !! Je n'étais pas contente de cette décision, mais je n'avais rien dit pour le contredire. La fête était célébrée chez sa famille, à Yoff. J'étais entrain de distribuer des billets de 5000f aux griots fesaient mes louanges quand Tata Seynabou, la maman de Souleymane vint me trouver.

Elle : kay meu guiss leu Mariama ! (viens que je te parles*)

Je la suivis alors dans sa chambre.

Elle : loutax Ndeye woteegoul batey ? (pourquoi Ndeye n'a pas appelé*)

Moi : xawma sax. Nako wo si kanam pour xol... (*je sais même pas. Je l'appellerai tout à l'heure pour voir*)

Elle : Mariama ???

Moi : oui !

Elle : seu dôme yeugg neu ni dagey marierwou ? (*ta fille sait que tu te maries ?*)

On ne pouvait rien cacher à cette dame. Elle était très intelligente.

Moi : Yaye, naron nako ko wakh mais Souleymane moma...

Elle : yow wergua ?? No mouneu defer li ? Mom souko defon dinala nekh ? (*tu vas bien ? Comment peux-tu faire ça ? Si elle l'avait fait ça aller te plaire ?*)

Moi :...

Elle : se marier dans le dos de sa fille !! bon sang ! Tu me déçois Mariama.

Elle sortit ensuite de la chambre, me laissant seule avec mes remords.

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Notre réunion venait de se terminer et nous étions en route pour retourner à l'hôtel. Le téléphone de Mansour n'arrêtait pas de sonner, mais il répondait pas. Ça commençait à vraiment m'agacer.

𝕺𝖕𝖊𝖗𝖆𝖙𝖎𝖔𝖓 𝕭𝖆𝖌𝖚𝖊 𝖆𝖚 𝕯𝖔𝖎𝖌𝖙Où les histoires vivent. Découvrez maintenant