𝕺𝖕𝖊𝖗𝖆𝖙𝖎𝖔𝖓 𝕭𝖆𝖌𝖚𝖊 𝖆𝖚 𝕯𝖔𝖎𝖌𝖙

𝕮𝖍𝖆𝖕𝖙𝖊𝖗 13

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Souleymane : mais c'est l'occasion de lui dire tu penses pas ?

Moi : je t'ai bien dit de me prévenir avant de venir ici. Je voulais pas qu'elle sache ça maintenant. Elle est arrivée aujourd'hui avec des pleurs en repensant à son père.

Lui : je m'excuse.

Moi : bon laisse moi rentrer et régler ça. Aicha, j'te laisse fermer la boutique s'il te plaît.

J'arrivais à la maison et trouvais Ndeye assise au salon.

Moi : Tu vas mieux ma puce ?

Elle : oui. J'ai mangé et je me suis reposée.

Moi : bon..il est temps qu'on parle. alors... Tu dois sûrement te douter que je fréquente quelqu'un. J'allais te le dire mais j'attendais juste le bon moment, surtout que je savais pas comment t'allais réagir.

Elle : c'était quand le bon moment pour toi maman ?

Moi : ba... Je sais pas ! Écoute.. Souleymane il est vraiment là pour moi, tu comprends. Il est à l'écoute et il m'aide à me changer les idées quelques fois.

Elle : le frère de papa, vraiment ? T'aurais pu trouver mieux. C'est sale ce que vous faite !

Moi : Ndeye Marie !!! Yagui degg ligey wax ? (*tu t'entends parler*)

Elle : maman ! J'ai toujours voulu te voir heureuse à nouveau depuis la mort de papa. J'en rêve même. Mais c'est pas avec lui là que je t'imaginais. C'est pas une bonne personne pour toi. Papa aurait pas voulu ça.

Moi : mais pourquoi tu parles de lui comme ça. Comme tu l'a dit toi même c'était le frère de ton père. Pourquoi tu le méprises autant ?

Elle : Yaye ! Je.. Je le méprises pas c'est juste que... Laisse tomber. Tu sais quoi, sois heureuse avec lui.

Après ces mots, elle était sortie de la maison en prenant soin de claquer ma porte.

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📍Corniche📍

Je marchais sur le sable froid, pieds nus. Après ce que je venais d'apprendre, il fallait que je sorte un peu. Oncle Souley est une personne que je n'ai jamais vraiment apprécié, bien qu'il soit la copie conforme de papa. Il ne m'a jamais inspiré confiance et c'est sûrement pas maintenant que je vais l'aimer. En plus, maman sait très bien que ma relation avec lui est tendue. Bref, elle est grande et elle fait ce qu'elle veut.

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Je me promenais sur la plage de la corniche quand j'ai cogné une femme. Son portable était tombé.

Moi : oh excusez-m...

Je relevais mes yeux et vit ma secrétaire devant moi.

Moi : mademoiselle Sow ! Que faites vous ici ? Vous êtes seule ?

Elle : euh...

Je remarqua qu'elle avait les yeux rouges. Elle avait pleurer.

Moi : qu'est-ce qui vous arrive ?