𝕮𝖍𝖆𝖕𝖙𝖊𝖗 23

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Je le poussais légèrement et entrai dans l'appart. J'allai ensuite dans la chambre de maman parce qu'elle m'avait manqué quand même.

Moi : Yaye ! Nieuwnaa(*je suis rentrée*)

Elle : pupuce ! Comment s'est passé ton voyage ?

Moi : ça va c'était bien.

Je remarquais qu'elle avait du henné sur ses mains. Quelque chose d'autre attira aussi mon attention. Il y'avait une pile de cadeau empilés près de son armoire.

Moi : Yaye, li yeup pour kanla ? (*c'est pour qui tout ça*)

Elle : euh... Li deh... (*ça c'est... *)

Au moment où elle allait parler, une voix l'interrompis, c'était l'autre bouffon de service là.

Lui : tu ne comptes pas lui annoncer la bonne nouvelle ?

Je regardai alors ma mère dans les yeux afin de comprendre. Elle était un peu gênée et fuyait mon regard.

Moi : de quoi il parle yaye ?

Elle : Ndeye... Souleymane à emménagé. Lui et moi sommes mariés maintenant.

Moi : LAN !! (*Quoi !! *) yaye ! Ne me dis pas que t'as fais ça.

Elle : désolée. J'aurais voulu que tu saches mais ça t'aurais rendue mal... Et ça aurait gâché ton voyage.

Moi : j'veux rien savoir. Comment as-tu osé me faire ça maman !! Je te déteste tellement si tu savais. J'veux plus jamais te revoir.

Moi : Ndeye Marie !!

Souleymane : ne parles pas comme ça à ta mère.

Moi : meyma sama diam yow boulma lal !! (*fiches moi la paix et me touches pas*)

Sur ces mots, je me rendis dans ma chambre, pris un manteau et sortis de la maison.

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J'avais fini très tard ce soir et j'étais en voiture pour rentrer chez moi, aux almadies. J'écoutais un chapitre du coran et j'étais assez concentrée sur la route.

**** : sokhna si meytoul ! (*fais attention jeune fille! *)

J'arrêtais la voiture subitement et les pneus firent un crissement insupportable. Je garais ma voiture sur le côté et descendis précipitamment de celle-ci.

Moi : oh mon Dieu ! Il ne t'arrives rien j'espère ? Ohh excuse-moi.

Je venais de frôler une jeune fille. Ce n'était pas très grave mais j'avais eu très peur car si je n'avais pas freiné à temps, je lui aurait fait très mal.

Elle : ne vous inquiétez pas madame. Je n'ai rien... Laissez moi rentrer.

Moi : non jamais. Viens !

Je la pris ensuite par le bras et l'emmenai dans ma voiture. J'achetai de l'eau pour lui donner et j'essayai de la calmer un peu.
Après quelques minutes, elle était remise. Juste ses larmes m'inquiétaient. Je démarrais la voiture et décidai de l'emmener chez moi,ce qu'elle ne refusa pas.
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𝕺𝖕𝖊𝖗𝖆𝖙𝖎𝖔𝖓 𝕭𝖆𝖌𝖚𝖊 𝖆𝖚 𝕯𝖔𝖎𝖌𝖙Où les histoires vivent. Découvrez maintenant