𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 24

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🄿🄾🅅 : 🄽🄳🄴🅈🄴 🄼🄰🅁🄸🄴

Je me réveillais assez tôt et prit une bonne douche. Puis me changeai avec des vêtements que Kalsoum m'avait prêté. Je n'étais toujours pas en état de faire mes prières alors je décidai de descendre prendre mon petit dej'. Je ne connaissais pas le chemin vers la cuisine, donc je tournais en rond une fois en bas.

... : Salam Aleykoum !

C'était Mansour qui venait de me saluer.

Moi : Maleykoum Salam !

Je lui tendis ma main qu'il prit avec beaucoup d'entrain.

Lui : j'espère que tu as bien dormi ?

Moi : super bien al amdoulilah et toi ?

Lui : moi aussi al amdoulilah. Je suppose que tu viens de te réveiller. Maman est partie travailler mais Kalsoum est là. Viens !!

Il prit ma main et m'emmena alors dans la cuisine, puis me fit asseoir sur un des tabourets présents.
Il ouvrit un tiroir et en fit sortir du café, du lait, du sucre,tout le nécessaire pour un petit déjeuner simple.

Lui : tu as tout ce dont tu as besoin ici. Tiens, je t'ai pris des croissants à la boulangerie ce matin.

Moi : fallait pas te déranger mais merci.

Lui : de rien ! Bon appétit. Je suis en haut si t'as besoin.

Je hochai la tête et il s'en alla en m'adressant sourire. Au même moment, Kalsoum entra dans la pièce.

Elle : bonjour ma belle !

Moi : bonjour ! Comment tu vas ?

Elle :bien. J'espère que tu as bien dormi hier ? Il y'a trop de moustiques ici.

Moi : non ça va ils m'ont pas dérangé.

Elle : super. Je vais au marché moi à toute.

Moi : je peux t'accompagner ?

Elle : bien sûr.

Nous partîmes vers le marché qui se trouvait pas trop loin. Oumou disait bonjour à tout le monde sur le chemin et ça me fesait trop rire. Nous avions fait les achats pour préparer un thiebou djeune.

_____

Moi : donne le poisson je vais l'écailler.

Nous avions commencé à préparer le repas quand soudain la sonnerie de la porte avait retenti.

Kalsoum : je vais ouvrir !

Elle s'en alla puis revint quelques minutes plus tard, accompagnée de, devinez qui ?? Alima ! La copine à Mansour. Cette dernière était debout dans le couloir. Lorsqu'elle me vit, elle me toisa et monta ensuite les escaliers.

Kalsoum : nimako diepé (*comme je peux pas me la voir*)

Moi : t'inquiètes pas tu n'es pas la seule.

Elle : ah donc tu la connais ?

Moi : comment ne pas ? Elle passe sa vie à l'entreprise en mode elle y travaille.

Elle : une plaie je te jure !

Moi : grave !

Nous avions éclaté de rire.

𝕺𝖕𝖊𝖗𝖆𝖙𝖎𝖔𝖓 𝕭𝖆𝖌𝖚𝖊 𝖆𝖚 𝕯𝖔𝖎𝖌𝖙Où les histoires vivent. Découvrez maintenant