It's Always Going To Be You - Pedri

Chapitre 16

PDV Sara Dominguez

18 décembre 2022

Eh oui, c'est maintenant le jour de la grande finale entre les teneurs en titre de champions du monde, et une équipe que plus de la moitié du monde espérait voir soulever ce trophée.

Les trois quarts du stade étaient remplis de supporter argentins, tandis que le quart restant, de français. Ils n'étaient pas nombreux, mais avant le début du match, ils étaient les plus bruyant.

Pour cette très grande occasion, j'avais mis mon maillot cette fois floqué Griezmann, accompagné du numéro 7, que ce dernier m'avait offert à la fin du match contre le Maroc.

J'avais beaucoup discuté avec Kylian ce soir-là. Il m'avait confié que, il était l'homme le plus heureux après avoir été qualifié en finale une seconde fois consécutive, mais que par rapport à son meilleur ami Achraf Hakimi, il se sentais un peu coupable.

Après, soyons clair, si le Maroc avait accédé à la final, il se serait fait manger tout cru par l'Albicéleste. Alors, que là, après les huitièmes de finale de la coup du monde 2018, les Argentins s'étaient promis de « se venger ».

Pourtant, la France rêvait de cette troisième étoile également : cela faisait plus de 60 ans qu'une nation n'avait pas remporté la coupe du monde deux fois de suite. Uniquement le Brésil avait réussi à le faire, et il y a très longtemps !

Mikky avait mis, quant à elle, un maillot floqué Messi, dédicacé par lui-même ! Pablo et Pedro ne se prononçait pas pour ne prendre partie d'aucune d'entre nous, mais je savais très bien qu'ils soutenaient la France !

Vous devez sûrement vous demander pourquoi je soutiens autant la France ? Certes, Antoine joue dans cette équipe depuis une dizaine d'années, mais je suis franco-espagnol, de base. Je veux dire par là, que ma grand-mère du côté de ma mère est 100% française ! Ma mère sait donc parler le français, mais hélas, je n'y ai mis les pieds qu'une fois et je n'ai jamais eu l'occasion d'apprendre cette magnifique langue !

Enfin bref, concernant le « cas » Pedro, nous n'avions pas reparler depuis notre discussion avant la demi-finale ! Enfin, pas de ça. Après tout, il avait été claire : il ne voulait plus rien entre nous car c'était la seule façon que l'on se détache l'un de l'autre.

Par la suite, j'ai surement passé 2 jours horrible, où je me suis réellement rendu compte de ce que cela signifiait. J'ai enchainé les larmes, et les crises d'angoisse. Heureusement que Mikky était là, et essayait de me divertir pour que je pense à autre chose.

Et Joao, il m'a beaucoup aidé aussi : on s'appelait tous les soirs en Face Time ! C'est vraiment quelqu'un d'extrêmement ouvert. Je veux dire, je peux vraiment lui parler de tout et jamais il ne me jugera sur quoi que ce soit ! Il m'accepte telle que je suis.

Je souriais quand je me rendis compte que je ne pensai qu'au portugais depuis 2 jours.

Pablo : Qu'est ce qui te fait sourire comme ça ?

Moi : Si je te le dis, je vais gâcher ton match !

Pablo : Dis-moi toujours !

Moi : Joao !

Pablo : Rah ouais, t'aurais pas dû me dire !

Moi : Je te l'avais dit.

Pablo : En vrai, sincèrement Sara, Pedro m'a parlé de votre discussion il y a 4 jours, et vraiment je suis désolé si je t'ai donné l'impression que je veux contrôler ta vie... Je veux juste te protéger.

Moi : Je sais Pablo, je ne t'en veux plus, t'inquiètes !

Il me sourit, me pris dans ses bras et me déposa un baiser sur la tempe avant que je pose ma tête au creux de son cou, sur son épaule.