Chapitre 18

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PDV Pedro Gonzalez

31 décembre 2022

Ses lèvres étaient la seule chose qui me préoccupait depuis que l'on s'était embrassé. Pourtant je devrai me soucier des conséquences de mes actes d'abord.

Je suis celui qui lui dit que tout est fini, mais je lui donne pleins de signaux diversifiés lui montrant que moi aussi je l'aime encore, et je l'embrasse...

Je ne sais plus comment régir quand elle est près de moi, quand elle se fait approcher par un autre, quand elle me sourit, quand elle prononce mon prénom, quand elle m'envoie des messages...

Depuis la nuit du réveillon, nous ne nous sommes pas reparlés, même pas un message. Quand je suis retourné au city avec Fernando, pour espérer la croiser afin que l'on s'explique à propose de ce qu'il s'était passé, Alvaro nous as dit qu'elle était avec une amie d'enfance dans le centre.

Je savais pertinemment que c'était faux : elle-même m'avait dit qu'elle n'avait gardé personne dans ses amies d'enfance, dans son cercle, à part mon frère et moi.

C'était donc clair : elle m'évitait. Mais pourquoi ? Elle m'avait très bien rendu le baiser quand je l'avais embrassé...

Le pire dans l'histoire c'est que dans à peine 1h, on doit se retrouver à l'aéroport, pour prendre un vol direct vers Barcelone étant donné que j'ai un match à 14h, et que, elle, prends ce vol pour ensuite en prendre un nouveau vers Madrid pour passer quelques jours chez les Griezmann.

Nous avions pris le même vol, car à ce moment-là, on ne s'était pas embrassé dans sa cuisine le jour de Noël.

Nous n'avions pas vraiment reparlé de quand on s'était embrassé le jour de l'enterrement de son père, car j'étais sûre que, elle était juste bouleversée par la mort de son père : elle sortait avec Armand. Mais, ça devient récurrent, à chaque fois qu'elle est un peu trop proche de moi, je ne peux m'empêcher d'être attiré par elle.

J'étais allongé sur mon lit en fixant le plafond de ma grande chambre, quand ma mère toqua à ma porte.

Ma mère : Dépêche-toi, elles vont arriver ! T'as fait ton sac ?

Moi : Oui !

Je me levai, et ma mère partit directement de ma chambre. Je jetai un dernier regard vers ma table de nuit où il y avait mon réveil, et accessoirement, une photo de moi et Sara, petits...

Je souris, pris mon sac et descendis les vieux escaliers.

...

Nous attendions notre avion depuis 30 bonnes minutes, mais aucun de nous ne parlait. Sara avait ses écouteurs et était en train de dessiner sur sa tablette, tandis que je m'ennuyai et scrutai l'aéroport de partout.

Sara : Pedro, s'il te plait, est ce que tu peux arrêter de faire trembler les sièges.

Je n'avais même pas vu, mais ma jambe bougeait frénétiquement.

Pedro : Oh, Sara ! C'est toi, je ne t'avais même pas reconnu ! Ça va ?

Sara : Ça c'est sûr que t'as des problèmes pour pas reconnaitre quelqu'un que tu connais depuis sa naissance...

Pedro : T'es sérieuse là ? Tu me parles plus depuis, une petite semaine, on va dire, et tu me balances ça dans la gueule sans aucun contexte ?

Elle ne me répondit pas et était en train de remettre son Airpods dans son oreille, quand j'attrapa son poignet pour qu'elle arrête de m'ignorer.

Elle tourna son regard de défis vers moi et nous nous fixâmes pendant quelques minutes. Je lâchai donc sa main et pris mon visage dans mes mains. Elle afficha un sourire satisfait et remis l'écouteur dans son oreille.

It's Always Going To Be You - PedriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant