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Stiles prit Yan dans ses bras et s'assit avec lui, la meute toujours dehors, à la pluie, un peu gêné de rentrer.

Yan: Entrez, entrez, vous êtes en sécurité ici.

Il y avait tout ses anciens amis, Ziu, Jiun et Shin, mais pas Kin. Ziu, le plus vieux, s'approcha de lui, examinant tout ses traits.

Ziu: Tu as changé, je ne sais pas comment l'expliquer, mais tu as changé.

Stiles: Ça faisait longtemps.

Il regarda ses amis qui servait du café à leurs invités, et remarqua que Kin n'était pas là, il était son plus grand ami et conseiller à son arrivé, comment pouvait-il l'oublier?

Stiles: Où est Kin?

Yan: Il est parti.

Maintenant l'ambiance était tendue, se qui rappela à Stiles pourquoi il était ici.

Stiles: Se qui m'amène à vous demandez... Qui à dévoilé toute ma vie à Tomio?

Shin: On savait que tu nous le demanderais...

Stiles: Alors c'est qui?

Ziu: C'est Kin.

Il pointa quelque chose sur une table basse, il s'y approcha et emmena le paquet près de ses amis. Il l'ouvrit et ne fut pas surpris de se qu'il vu, un doigt coupé. Lydia était dégoûtée et l'éloigna.

Stiles: On m'en a déjà offert, j'en ai dans un tiroir, au sous-sol.

Il lu le petit message écrit au dessus:

Bonjour Stiles, je suis vraiment désolé d'avoir tout dit à Tomio, j'ai honte, alors je t'ai fais
cadeau comme tu peux le voir, j'espère que ce sera assez pour me faire pardonner.
Ne me retrouve pas, je suis parti car je savais que tu me punirais si je restais.

Stiles serra le papier, le cassant et alla à la porte.

Stiles: On ne se reverra plus, je ne remet plus les pieds ici, alors je vous dit bonne chance et adieu. Venez.

La meute le suivit, un peu perplexe et regarda les autres garde du corps arriver par moto et voiture.

Ziu: Bonne chance Stiles, nous honorerons toujours toi et ton Nogitsune jusqu'à notre mort.

Le vieux et sage homme lui fit une révérence et referma la toile derrière l'adolescent. Le komicho s'arrêta de marcher pendant que ses amis montaient dans la Cadillac.

Stiles: Tuez-les.

Il s'assura que les fenêtres et toute les portes de la voiture étaient fermé. Quatre yakuza prirent des mitraillettes, et sans qu'un seul de ses amis le remarque, la maison était vide de cadavre.

Stiles: Ramenez-le moi, vivant.

Les hommes à moto partirent vers un chemin dans la forêt derrière la maison.

***
Scott: Qu'est ce qu'il se passe Stiles? On est allé là bas pour rien.

Stiles: Non, pas pour rien, Derek, va porter la boîte sans le troisième tiroir du bar, en bas.

Le loup prit la boîte qui contenait le doigt de Kin et descendit les escaliers. Après plusieurs minutes d'attente, les phares de voiture et le bruit des motos se fit entendre.

Stiles: Ah, c'est eu.

Il ouvrit la porte et troix hommes entrèrent. Deux yakuza qui tenait Kin par les bras et l'assirent sur un chaise, autour de la table.

Lydia: Stiles, qu'est ce qui se passe?

Stiles: T'inquiète pas, tu comprendras rapidement.

Kin: Stiles, je me suis excusé, je t'ai demandé de ne pas me retrouver...

Stiles: Du thé?

Il lui donna une tasse qu'il bût lentement.

Stiles: C'est pas assez pour te faire pardonner, tu imagines à qui il aurait pu le dire?

Kin: Je suis désolé...

Stiles: Est ce que tu avais le choix?

Kin: Oui.

Le komicho se tourna vers les deux yakuza.

Stiles: Comment l'avez vous attrapé?

Yakuza: On a tiré une balle dans son part-brise et il s'est arrêté.

Stiles: Tu avais le choix, donc tu as décidé, dans une discussion au hasard, de lui balancer toute ma vie.

Kin: Je peux tout expliquer, au début il...

Stiles: Je ne veux pas le savoir.

Kin: Qu'est ce que tu vas faire de moi?

Stiles: Bon, on ne t'a pas cherché pour rien, donc c'est sûr que tu ne sortiras pas d'ici avant d'avoir payé. Mm...

Il réfléchi et un Yakuza lui chuchota quelque chose à l'oreille, et Scott semblait avoir entendu.

Stiles: Tu sais quoi? J'ai changé d'idée, il ne va rien t'arriver.

Kin: Tu es sérieux?

Stiles: Bah oui, tu es un vieil ami, je te ferai rien, merci pour le doigt, c'était une bonne intention de ta pars, ça prouve que tu te sens mal.

Kin: Merci, merci infiniment Stiles.

Il se pencha et pria devant lui.

Stiles: C'est rien, ça va, tu es sauf.

Il ouvrit la porte et laissa passer Kin sur le porche.

Stiles: Attend, fini ton thé.

Il lui tendit sa tasse, il se retourna vers la maison, mais tomba devant lui quand Stiles lui coupa la gorge avec un poignard. Étranglé, par terre à la pluie, le Yakuza se tient la gorge.

Stiles: Premièrement tu raconte ma vie à mon ennemi et après tu ne tiens pas ta promesse.

Kin: Qu... Quoi?

Stiles: Tu m'as dit que tu ne pointerais plus jamais un fusil sur moi.

Il prit le pistolet de sa poche.

Stiles: Et il y en avait un sous la table.

Kin: Dés... Désolé... Stiles...

Le komicho tira les balles du fusil sur sa tête, jusqu'à se que le chargeur se vide et regarda le sang s'écouler avec l'eau de la pluie, coulant le bas des marches de pierre du porche de la maison.

Stiles: Bon, problème réglé, emmenez le corps et le fusil dans le lac.

Les yakuza se precipitèrent aux ordres pendant que Stiles rentrait aux côtés de Scott et Derek. Lydia se couvrait la bouche, devant la fenêtre, regardant le cadavre avec horreur.

Scott: C'était quoi ça?

Stiles: C'était un gars qui m'a trahi.

Isaac: C'était pas nécessaire de le tuer.

Stiles: Bah oui, il m'aurait balancé à la police ou à d'autre komicho.

Il essuya son poignard et s'approcha de Lydia, lui arrachant son téléphone des mains.

Stiles: Qui tu allais appeler?

Lydia: Personne, je...

Derek: Stiles, ça va, elle allait pas appeler la police quand même.

Lydia: Non Stiles, j'appelais personne.

Stiles: Argumente autant que tu veux, mais tu peux pas me blâmer parce que j'ai tué une personne alors que c'est pas la première.

Il pris un air détaché et alla se servir à manger.

Yako: Attend avant de manger, laisse ta mouche sortir.

Derek regarda l'insecte gros comme une balle de golf sortir de sa bouche et s'envoler par la fenêtre. Stiles commença à manger sagement son déjeuner comme si rien ne s'était passé.

L'ombre qui le suit. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant