Chapitre 6

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Ella 

Apprès une nuit très chargée en émotion, je bénit Carl de m'avoir laissé des clopes en plus. J'en allume une silencieusement et commence à tirer. Quand la fumée emplie mes poumons, je me détends enfin complètement. Après que Samaël m'ait annoncé les règles de son petit jeu de jokers, mon esprit est resté embrumé. Je me dis même que mon père au moins valait mieux que sa. C'est ce que disais maman... 

"Ella, voyons, nous n'allons pas partir !  Elle soupire.

-Mais si maman, on va aller dans un monde merveilleux ou tu ne pleureras plus à cause de papa.

-Mi vida, papa vaut mieux que cela trésors, il n'est pas parfait, mais il y a des disputes dans chaque couples. 

-Maman, les parents de mes copines ils ne se tapent pas dessus eux ! Alors pourquoi papa il fait sa avec toi. Les larmes me montes, ce n'est pas comme chez les autres à la maison.

-ELLA ! Tu n'as pas dis à tes copines que papa frappait maman ?! Elle semble énervée. 

-Mais maman, c'est la vérité, tu es en danger ! 

-Tu racontes n'importe quoi Ella, que dirait papa si il apprenait que tu racontes des choses comme sa à l'école ! Si tu continue, tu n'iras plus." Elle sort et claque la porte.

Mes lèvres trembles et j'éclate en sanglots. Pourquoi maman ne voit pas que papa est méchant ? 

Je m'étouffe avec la fumée et reviens à la réalité. Ma mère voyais mon père comme un saint, quelle ironie. Elle pensait que sa relation avec lui était comme toutes les autres, et elle y a laissé la vie... J'avais six ans et j'ai tout vu, quand mon père s'est rendue compte qu'elle était morte, il m'a regardé et m'a dit que si je parlais je serais la suivante.

Ma mère, Alice Tessier avait choisie sa fin dès qu'elle avait pardonnée le premier coup donné par son mari. Entrainée sa fille dans sa folie amoureuse et masochiste. Mon père Peter Robins, avait choisi de frapper sa femme même sobre, de passer sa vie dans un bar et de vendre sa fille. Bref, toute ma vie, on avait décidé pour moi. Et maintenant, Samaël jouait avec moi. 

Quand les braises de ma cigarette s'écrases sur ma peau, j'éteins celle-ci et la place dans un cendrier. Je décide de prendre une douche, au risque de réveiller le démon qui sommeille au premier. Peu importe je pue le bouc c'est atroce. Hier, il m'a envoyer changer de tee-shirt dans une salle de bain. Je décide donc d'y entrer en prenant soin de verrouiller la porte. Je me débarrasse de me vêtements et rentre dans la douche. A peine l'eau coule sur mes épaules que je me détends. Après de longues minutes je sors enfin et ma changes. Il faudrait que je m'achète d'autres vêtements. Mais bon, pour cela il faudrait que mon geôlier me l'autorise. 

La poisse ! 

En sortant, je découvre celui-ci sur le divan, en train de regarder la télé. Quand il m'aperçoit, il sourit.

"Ah Blondie, enfin. Va donc me préparer un petit déjeuner et fait moi couler un café."

Je m'apprêtais à lui dire d'aller se faire couler son breuvage imbuvable comme un grand, mais je me souvint de son jeu débile et, tenant à la vie, aussi merdique soit-elle, allait lui préparer sa collation en soupirant. 

Je lui apporte du bacon, un œuf au plat et son café. Je ne me suis rien préparé, un parce que qui sait ce qu'il me ferait, et deux, mon père m'interdisais que toucher à "sa" nourriture sans son accord. J'ai vite finit anorexique. Chaque fois qu'il s'absentais, je piquais de la nourriture chez Emy, sa mère le savait, mais pensait que c'était simplement parce que j'étais pauvre. Au lycée, elle m'a payé la cantine, ce qui a fait que mon argent de poche minime, je le passais dans les cigarettes. Quand mon père l'a appris il a ris en me balançant que je lui ressemblais par mon addiction au tabac. 

Le plus loin possible de Samaël et regarde la télé, même si le programme laisse à désirer. Quand il se rend compte que je n'ai rien mangé il me lance. 

"Tu n'as franchement pas besoin de faire un régime Blondie. Et une grève de la faim de ne te fera gagner qu'une magnifique perfusion."

Voyant que je ne répond rien il ajoute.

"Traduction, va te faire à manger. Puis il retourne à son programme. 

Je me dirige donc vers la cuisine et prend un gâteau. Je le mange devant lui pour qu'il ne me colle pas de tuyaux ou je ne sais quoi dont je n'ai pas besoin. Quand on sonne à la porte. 

"Entre Carl." Le cri de Samaël m'a fait sursauter. 

Carl apparait suivi du garçon au cheveux bleus dont le nom m'a échappé et d'un nouvel arrivant, plus âgé que les autres. 

"Aron ça va mon frère. Cheveux bleus lui fait une accolade. 

-Andrew, ya pas d'alcool a disposition. Samaël rit. 

Donc cheveux bleus s'appelle Andrew, noté. 

-T'inquiète il en a pris une belle hier soir. Carl lui tape dans le dos. Hein mon grand, on a voulu jouer au malin devant les filles. 

-Faux, devant UNE fille. 

-Voilà qui change la donne. Ajoute le plus âgé. Bref Aron cette fenêtre ? 

Ah là sa parle de mon prodige d'hier soir.  

-Dans la petite chambre Ray, attention il y a du verre partout." Il me jette un coup d'œil et je m'enfonce dans le divan pour disparaitre. 

Sa ne marche pas. 

Ray et Andrew entre dans la chambre suivis de Samaël

Carl avance vers moi et me tend un paquet de clopes. Je le regarde et lui souris en guise de remerciement. Ce garçons est génial. Je glisse le cadeau dans mon sac et change de chaine. Carl rejoins ensuite les autres dans la chambre. 

Je met Netflix et continu Lucifer. C'est de là que tiens son surnom mon cher Samaël

Quand mes yeux se ferment, j'éteins le poste et m'allonge pour m'endormir et ainsi rattrapé ma nuit gâché. Mais quand j'entends le bruit des travaux, je me rends compte que c'est peine perdue. 

Fait chier ! 

Soumise [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant