Chapitre 4

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Aron

Blondie semble souffrir horriblement. En même temps, quelle idée de briser une fenêtre comme elle l'a fait. Quand j'ai entendu le bruit du verre , j'ai été pris d'une montée d'adrénaline. Je m'apprêtais à lui faire sa fête, mais en la voyant s'écrouler par terre et tenté de retirer ce morceau de fenêtre, toute ma colère a disparue. Maintenant, je me retrouve à jouer les docteurs alors qu'elle a perdue connaissance. Elle n'a qu'une seul plaie à la jambe, cela ne l'empêchera pas de marcher, heureusement. Son bras est déjà plus touché, dix-sept plaies inoffensives et deux plus sérieuses. Une foie chaque bout de verre retirés et les bandages installés, je la délaisse pour appeler Carl.

"Allô, Aron ? Il y a un problème ? Je ris

-Ouais, si une Ella qui brise une de mes fenêtre en se blessant au bras et à la jambe est un problème, alors j'en ai un. Carl éclate de rire. Il n'y a rien de drôle mon pote.

-Dit moi cousin, pourquoi aurait elle éclater la figure de ta pauvre fenêtre alors que sa chambre est la plus près de ta porte ?

-Il se peut que je l'ai enfermé à clé. Il soupire.

-Alala, tu es irrécupérable. Écoute, on passera en même temps que Ray pour réparer la fenêtre. En attendant donne lui une autre chambre. Et surveille qu'elle ne se vide pas de son sang.

-Je lui ai fait des bandages. Et elle dormira sur le divan...Eh, Carl quand tu dis "on", rassure moi, tu ne me ramène pas toute la clique ?

-Non juste ton frère et moi.

-J'espère bien, Sally me ferait toute une scène pour son bras, elle serait capable de m'accuser de l'avoir défenestrée parce que oh et je te jure qu'elle trouverait !

-Tu la connais bien. Mais c'est en partie ta faute, tu l'as enfermée.

-C'est une raison pour niquer une pauvre fenêtre qui n'a rien demandé ? Elle aurait pu se blesser encore plus.

-Mais c'est que tu t'inquiète pour elle. Il éclate de rire.

-Alors la tu vas trop loin, je veux juste que Ray et Sally ne me reproche pas sa mort, rien de plus. Moi m'attacher ? Et puis quoi encore ?

-Ouais, on va dire sa alors. Bon aller va dormir Aron, tu en as besoin.

-Ok a d'main." Et je raccroche.

Bon, demain j'aurais mon oncle pour me faire la morale à propos du bras de Blondie et m'expliquer en quoi consiste la prochaine mission. Mon cousin qui s'occupera gentiment de ma fenêtre qu'Ella n'a pas loupée. Ah non mais elle lui a explosé la face, il ne reste plus rien ! Ah et Andrew, mon petit frère qui prend un malin plaisir à me vider toute mes réserves d'alcool. Demain il faut que je fasse le plein, de clopes, d'alcool et de café. Sinon je ne tiendrais pas une minutes avec ces trois la. Quatre ! Je vais devoir gérer Ella par dessus le marché. En parlant d'elle... Je me retourne et regarde Ella, en moins de trois heures, elle m'a cassé une fenêtre et failli se vider de son sang sur mon gazon. Je lui laisse un mot, histoire qu'elle ne s'imagine pas que, parce que je l'ai sauvée, je vais être plus souple. En vérité, c'est tout le contraire, cet incident me fait la détester encore plus. Moi qui aime la solitude et le calme.

Que l'on soit bien claire Blondie, si tu recasses ne serait-ce qu'un centimètre d'un objet m'appartenant, c'est moi qui te viderais de ton sang ! Alors soit très prudente, je ne suis ni réputé pour mon indulgence ni pour ma patience.

A.

Je retourne me coucher. Comme à mon habitude je ne dors qu'à moitié. Après trois heures, c'est un bruit en bas qui me tire complètement de mon sommeil. "Aïe !" Qu'est ce qu'elle a encore fait ? Cette fois je descend lentement pour la prendre sur le fait. Blondie sort de sa chambre, son sac à la main. Quand elle relève la tête et me voie, elle lève les deux mais, mon mot dans l'une.

"J'ai rien cassé, c'est juré. Je ris intérieurement, mais ne lui montre pas.

-Qu'est ce que tu fous alors ? Je lui lance alors avec un regard noir ce qui la fait légèrement trembler.

-Je...Je prenais juste mes affaires, pour me changer. Elle pointe du doigt son tee-shirt plein de sang.

-Envoi le sac.

-Quoi ?

-Envoi. Le. Sac. Blondie. Elle a cette manie de me faire tout répéter, d'abord avec le téléphone, et maintenant sa.

-Je m'appelle Ella pas Blondie. Et pourquoi tu veux mon sac ?" Malgré l'assurance qu'elle tente de montrer, sa voie la trahis, elle n'est pas sur d'elle.

Je m'approche rapidement. La peur apparaît dans son regard et elle recule d'un pas. Je lui arrache le sac des mains et la saisie par son bras valide. Je l'emmène dans le salon et la fait asseoir sur le divan. J'ouvre son sac et le vide par terre.

"Eh !" Elle essai de se relever mais je la défi du regard de faire le moindre geste. Je me baisse et découvre le peu d'effet qu'elle possède. Seulement deux tee-shirt et trois shorts. Mon regard se pose sur son journal. Je lui jette un tee-shirt au visage et lui montre la salle de bain de doigt. Quand elle y va, je remet toutes ses affaires dans le sac maintenant que je suis sur qu'elle n'a aucun moyen de communication. A son retour je lui rend son sac et remonte dans ma chambre.

"Blondie. Elle se retourne et fronce les sourcils. Je t'appelle comme je veux, mais toi, je ne t'autorise pas à m'appeler autrement que monsieur. Alors que je monte, je l'entend chuchoter :

-Tu peux toujours courir Mister Regard Noir."

Mister Regard Noir ? Elle est sérieuse ?

Je m'allonge mais ne trouve pas le sommeil, je finis par me rendre à la fenêtre et allumer une cigarette. Je commence à peine à me détendre quand je vois une ombre dans mon jardin. Je regarde mieux et ne vois plus rien. Je deviens dingue, ou alors je suis fatigué. Alors je retourne me coucher et laisse le sommeil m'emporter.

"Putain tu m'as fais peur !"

Je me réveille en sursaut et descend à toute vitesse en entendant Ella. Non pas que je m'inquiète pour elle, mais parce qu'il y a quelqu'un dans MA MAISON. 

Putain de soirée de merde, il y avait bien quelqu'un dans le jardin tout à l'heure. Quel con ! 

Soumise [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant