Chapitre 12

605 17 1
                                    

Aron

Je gare la voiture dans la coure. May m'a retenu plus longtemps que prévu, et je ne suis pas à l'aise de savoir Blondie toute seule dedans. 

Je remonte l'allée et trouve un mégot sur une plante, je sais qu'il n'étais pas là quand je suis parti. J'accélère le pas et entre chez moi. 

Blondie n'est pas dans sa chambre. Alors que je m'apprête à sortir pour la chercher dehors, je remarque une ampoule éclatée au sol, la lampe gisant pas loin. Une chose est sur, jamais Ella n'aurait fais cela sans tenté de cacher les dégâts. Il se passe quelque chose c'est sur.

Je monte les escaliers lentement, pour faire le moins de bruit possible. 

La porte de ma chambre est entrouverte, laissant juste sortir un filet de lumière. Je rentre discrètement, histoire de ne pas me faire remarquer. 

Là, je vois la silhouette d'un homme que je connais trop bien, dressé sur mon lit, un couteau posé pas loin, en train de rire et de retirer sa ceinture. Il est assis sur le corps frêle d'Ella, sa tête est tournée vers la fenêtre et ses yeux sont fermés, elle respire vite et tremble beaucoup. Il ne faut pas être surdoué pour comprendre ce que ce connard veut faire. 

Je tend le bras vers la commode à ma droite et récupère mon flingue. J'avance à pas lents et place mon arme contre sa tempe. Il sursaute et je charge le pistolet, à tout moment, je lui décoche une balle et il finit six pieds sous terre. Je lui chuchote alors :

"Si j'étais toi je ne ferais aucun mouvements brusque, celui la ne lance pas d'eau. 

-Tu arrive tout le temps au mauvais moment Aron. Il ricane. 

-Je trouve au contraire que j'arrive à point. Tu vas bouger de sur mon lit et en douceur sinon je te fais sauter la cervelle hijo de puta

Il se lève lentement et je le garde en joue chaque secondes. 

-Tu sais mi amigo, on est pas obligé d'en arriver là, cette fille n'est qu'une parmi tant d'autres. Il tente. 

-Je ne suis plus ton amigo depuis longtemps Alessio, tu semble oublier que tu es un traitre. 

Mon arme est braqué sur lui, il n'a aucune échappatoire. 

 - Veamos a Aron, es historia antigua. (Voyons Aron, c'est de l'histoire ancienne.)

-Ne parle pas espagnole chez moi. Je te laisse pour cette fois, mais tu sors par la fenêtre ou tu meurs, à toi de choisir. Du premier tu devrais survivre, au pire tu te feras une cheville, rien de bien méchant. 

-Vete al diablo bastardo, nos vemos de nuevo. (Va au diable enfoiré, on se reverra.)

Et il saute. 

-Et cette fois je serais moins indulgent." Je marmonne. 

Je me retourne et regarde Blondie, elle a défait ses liens et se tiens assise au bord de mon lit. 

Elle a beau m'énerver la plupart du temps, je compatie. Pourtant, même si je sais que ça fait de moi un connard, je ne lui montrerais pas.

"Tu devrais redescendre. Ma chambre c'est mon endroit, d'ailleurs, tu me répareras la lampe que tu as cassée." 

  Elle ne bouge pas. 

-Tu as besoins que je te le dises en espagnol pour comprendre, se mueve desde allí !

(bouge de là !) 

-Non. Elle a l'audace de me répondre. 

-Je n'ai pas bien entendu tu pourrais répéter ? 

-J'ai dis non. Tu es sourd maintenant ? Alors sa, je ne m'y attendais pas. 

Je me déplace pour me placer juste devant elle. Elle de dévisage avant de fixer ses pupilles bleu azure dans les miennes. 

-Tu vas descendre et réparer cette putain de lampe Blondie. Ne me cherche pas sinon tu vas me trouver crois moi.

-Je ne vais rien faire du tout pour le moment ! Elle ne détourne toujours pas les yeux. 

-Estás empezando a despegarme. (Tu commences à m'énerver.)

-Así que molestarse en otro lugar. (Alors énerve toi ailleurs.) 

-Tu parles espagnol Blondie, tu m'étonne, mais je ne tolèrerais pas un tel comportement !"

La colère monte. Je l'attrape et la jette hors de ma chambre. 

"Tu viens de perdre ton premier joker bêtement, il ne t'en reste plus que deux. Si tu tiens à la vie, garde ta langue dans ta bouche.

Elle me tourne le dos et descends. 

-Y arreglarme esa puta lámpara !" (Et répare moi cette putain de lampe !)

Elle disparait de mon champs de vision. Je rentre dans ma chambre, jette la corde qu'Alessio a utilisé pour l'attacher et range mon arme à sa place. 

Je regarde par la fenêtre, si ce putain de traitre est revenu, qui sait ce qu'il a préparer. 

Nous sommes tous en danger maintenant, les Richivaldi sont de retour !





Soumise [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant