Tome 6 - En vol avec les Potter

Chapitre 68 : Le défaut du plan

Chapitre 68 : Le défaut du plan
(Albus)

« Je... ton... agréable compagnie ? répéta Albus en haussant un sourcil. Tu... oui, on a besoin de ton aide. Je te préviens, nous sommes armés et tu ne l'es pas alors tu vas nous obéir et...

— Quel accueil ! » se plaignit le clone avant de se tourner vers Scorpius avec un étrange sourire qu'Albus n'avait vu que quelques fois.

    C'était le sourire charmeur qu'il faisait dans ses rêves ! Le sourire qu'il n'arrivait pas à reproduire dans la vraie vie !

« Tu dois être content d'avoir deux Albus rien que pour toi, fit le clone avec un clin d'oeil.

— Je... tu... balbutia Albus alors que Scorpius les regardait à tour de rôle, les yeux écarquillés. Ce n'est pas le moment !

— Détends-toi un peu, répliqua le clone en s'installant à son bureau, mettant ses pieds sur la table regardant, d'un air rêveur, le poster de Gonçalo Flores accroché sur le mur. Alors, quel est le programme, aujourd'hui ? Oh, vous savez ce qu'on devrait faire ? On devrait se créer un Portoloin et aller au Brésil, je crois que Gonçalo Flores joue ce soir contre l'Uruguay !

— Je l'imaginais vraiment plus terrifiant que ça ton clone, souffla Harry à Albus. On dirait juste une version plus soignée de James.

— Il l'est... l'était, marmonna Albus. Bon, toi, lève-toi de MA chaise, on doit mettre au point notre plan pour aller au département des mystères... tu dois le connaitre, non ? Tu es censé savoir tout ce que je sais au moment où tu es créé.

— Ça m'ennuie, répliqua le clone. Je veux aller avoir Gonçalo Flores. Avec un peu de chance, peut-être qu'il m'invitera dans ses vestiaires !

— Pourquoi est-ce que tu veux que... commença Albus avant de se taire subitement face aux éclats de rire de Rose et Ariel.

    Son père, lui, semblait horriblement gêné, et Scorpius adressait des regards furieux aux deux Albus.

« Je ne suis absolument pas comme ça ! s'écria Albus. Je ne pensais pas que ce serait possible mais il est encore moins ressemblant que le premier clone ! Il y a un problème, je vous le dis !

— Tu as tout suivi à la lettre ? demanda Harry.

— Hé bien, oui ! s'exclama Albus. Bon, le clone, toi, tu vas te lever et tu vas suivre mon père au département des mystères, et...

— Respecte un peu ma personne, je m'appelle Albus, s'agaça le clone.

— Moi, je le trouve plutôt ressemblant, fit remarquer Rose avec un rire.

— La question n'est pas là, lâcha Albus en attrapant son clone par le bras. Tu vas faire ce qu'on te dit, jeune homme et...

— Scorpius, aide-moi, l'implora le clone. Tu ne préfères pas qu'on s'amuse un peu ? Je connais pleins de placards à balais qui sont sûrement déserts à cette heure-là et...

— Arrête de faire du rentre-dedans à mon petit-ami ! s'outra Albus en lui donnant un coup sur la tête.

— Techniquement, c'est le mien aussi ! rétorqua le clone en le fusillant du regard. Et je te signale que tu m'as décoiffé ! Tant pis... je comprends... je peux avoir Ariel, dans ce cas ?

— Mais ça ne va pas, petit cinglé ?! s'exclama Ariel.

— Allez, je sais que tu es folle de moi, fit le clone avec un autre sourire charmeur.

— Arrête de te comporter comme un sauvage, bon sang, se lamenta Albus. Tu nuis à ma réputation, jamais je ne ferais ça !

— Bon, écoute, Al, tu vas me donner un cheveu et je vais aller au ministère à ta place, s'impatienta Harry.