Tome 6 - En vol avec les Potter

Chapitre 11 : Contrôle

Chapitre 11 : Contrôle
(James)

« Ariel ! ARIEL ! »

    James se précipita vers elle au pas de course et s'arrêta net en arrivant à sa hauteur.

« Ah, tu as enfin récupéré tes esprits ? sourit Ariel.

— Je... ce n'est pas... tu ne devrais pas te promener toute seule, répliqua James. Je veux dire... tu sais, à cause des loups-garous, alors je vais... je vais t'escorter jusqu'à la cheminée du Chaudron Baveur pour que... pour que tu rentres chez toi en toute sécurité... »

    Ariel haussa un sourcil et le jaugea longuement du regard avant d'éclater de rire.

« J'ai dit quelque chose de drôle ?

— Nom d'un triton, j'aurais dû y penser moi-même ! s'esclaffa Ariel. La demoiselle en détresse ! Évidemment ! Vous êtes vraiment tous les mêmes à Gryffondor, idiots comme vous êtes, vous vous prenez pour des preux chevaliers qui...

— Je... je dis juste que je ne vais pas te laisser te promener seule parce que c'est dangereux, rétorqua James qui avait très envie de lui rappeler qu'elle avait failli aller à Gryffondor. Ça n'a rien à voir avec...

— Tu veux que je fasse semblant de tomber pour que tu viennes à ma rescousse comme le grand garçon que tu es ?

— Ariel, ce n'est pas drôle ! s'agaça James en la voyant pleurer de rire. Tu n'as pas ton permis de transplanage, imagine que quelqu'un t'attrape ou...

— Oh, non, ce serait vraiment dommage ! s'effara faussement Ariel avant de lui adresser un sourire méchant. Tu m'escortes, alors, c'est ça ?

— Oui, je t'escorte, marmonna James, alors commençons à avancer... »

    Il prit bien soin de se tenir à une distance raisonnable d'elle et ils remontèrent la rue jusqu'à l'allée principale du Chemin de Traverse.

« Tu sais, si je dois vraiment avoir une garde rapprochée, je préfèrerais qu'elle soit un peu plus rapprochée, sourit Ariel en marchant si près de lui qu'il pouvait presque sentir la chaleur de son bras à côté du sien.

— Le Chaudron Baveur est juste là-bas, lâcha James en s'éloignant légèrement d'elle, avançant de plus en plus vite pour réduire leur temps ensembles.

— En fait, je ne peux pas rentrer maintenant, répliqua Ariel d'un air désolé qu'elle feignait très clairement. J'ai encore beaucoup d'achats à faire. Bien sûr, j'imagine que c'est ton devoir de m'accompagner juste au cas où je tomberais sur une bande de chihuahuas dans une boutique...

— Sérieusement, Ariel ? se plaignit James. Tu...

— Je croyais que c'était toi, Jamais Sérieux.

— Je... commença-t-il en se retenant de rire pour éviter de l'encourager. Tu...

— Tu révises tes pronoms personnels ? Tu es en avance pour ton âge, dis donc ! Je suis sûre que tu fais ça pour m'impressionner !

— Espèce de...

— Fleury et Bott, fit-elle d'un ton impérieux en marchant désormais plus vite que lui. Je dois m'acheter un livre sur les guerres entre êtres de l'eau au Moyen-Âge.

— Il y avait des guerres d'êtres de l'eau ?

— Tout le monde fait la guerre, répliqua Ariel en le regardant sévèrement. Suggères-tu que les êtres de l'eau soient trop bêtes ou trop mentalement démunis pour avoir des désaccords entre eux ? Tentes-tu de décrédibiliser leur identité ?