Tome 6 - En vol avec les Potter

Chapitre 62 : Chapeau melon

Chapitre 62 : Chapeau melon
(Harry)

« Tu as bien fait de m'en parler, Teddy, assura Harry après avoir écouté son filleul lui rapporter les évènements de la veille au département des mystères. Je vais prévenir Al et...

— Et pour les Langues-de-plomb ? s'enquit Teddy. S'ils travaillent avec la Meutnace, Remus n'est peut-être pas le seul danger potentiel.

— Si j'étais encore à la tête de la justice magique, je les aurais interrogé, marmonna Harry.

— Et comment si c'est le seul département qui n'a pas de comptes à rendre ?

— Je ne leur aurais pas laissé le choix, rétorqua Harry. Écoute, je vais essayer d'en parler avec Hermione, elle va peut-être finir par écouter, cette fois...

— Et qu'est-ce que je peux faire pour aider ?

— Rien du tout. La prochaine fois que tu te rends là-bas, ne dis rien qui pourrait suggérer que tu les soupçonnes, juste au cas où.

— C'est ce que j'ai essayé de faire mais je crois que je me suis plutôt mal débrouillé, grimaça Teddy.

— Tu as fait ce qu'il fallait. Tu restes dîner avec nous ? Tu pourrais m'accompagner chez Ron et Hermione juste après. Ça ne sert à rien que j'y aille maintenant, Hermione est sûrement encore au ministère et il vaut mieux que Ron soit présent... lui, au moins, il a des doutes même s'il n'ose pas vraiment le dire...

— Euh...

— Je prends ça pour un oui, sourit Harry alors que Ginny sortait de son bureau, un rouleau de parchemin à la main. Alors, tu as fini d'écrire ton article sur...

— Pas maintenant, Harry, je dois envoyer ça à Barnabas pour l'édition de demain matin ! lâcha-t-elle en se précipitant dans la cuisine. Artémis, ne fais pas cette tête !

— Il y a un nouvel étage au Musée du Quidditch, spécialement réservé pour exposer les balais de tous les pays, du balai médiéval à aujourd'hui, expliqua Harry à Teddy. Ginny a visité l'étage en avant-première à l'évènement presse mais on y va vendredi soir pour l'inauguration publique. Tu veux venir avec nous ? James aussi sera de la partie...

— Non, ça ira, merci, marmonna Teddy. Je n'ai pas vraiment la tête à...

— Bien sûr, grimaça Harry alors qu'un bruyant craquement annonçait que James était de retour à la maison.

— BONJOUR ! »

    Pendant le dîner, ils discutèrent longuement de Remus et de la Meutnace mais James, lui, était parfaitement scandalisé d'entendre leurs théories.

« Tu débloques, Teddy, lâcha James en levant les yeux au ciel. S'ils veulent le guérir, laisse-les, c'est ce que tout le monde souhaite et...

— Et s'il attaque Albus avant d'être guéri ? s'agaça Harry.

— Bah qu'ils le guérissent sans la présence d'Al...

— Ils veulent absolument qu'il soit là et, justement, c'est ça qui est louche, répéta Teddy pour la troisième fois.

— Je sais ! s'exclama James. Je n'ai qu'à prendre du Polynectar et me faire passer pour lui ! Comme ça, vous verrez qu'il ne se passera rien et...

— Oui, c'est ça, ironisa Ginny. Parce que ça ne suffit pas d'avoir un enfant en danger de mort, il en faut un deuxième.

— Je ne suis pas en danger de mort, maman, fit remarquer James en montrant son aiguille sur l'horloge qui pointait sur « À la maison ».

— En parlant de l'horloge, Harry, tu ne sais pas si Al a fini avec son aiguille ? demanda Ginny. Je n'aime pas ne pas savoir où il est.