Chapitre 45 - Declarations

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Les amis, prenez un goûter (il est 16h30 !) et replongez vous dans cette histoire que j'ai un peu laissé tomber. Pour vous remettre dans l'histoire, Lexa avait été kidnappé et elle a appris que les ravisseurs étaient Titus et Costia (rien que ça) mais que Titus était aussi celui qui a tué sa grand-mère. Dans le dernier chapitre, Lexa était retrouvé à moitié morte. Va-t-elle survivre ? 

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Octavia, assise au chevet de Lexa, fixe le visage paisible qui repose sur l'oreiller d'un blanc immaculé. Les bruits mécaniques et les bips réguliers des moniteurs créent une ambiance monotone, soulignant le silence pesant de la chambre. Les jours se succèdent, et l'angoisse grandit dans le cœur d'Octavia, telle une ombre qui refuse de se dissiper.

Le ballet des infirmières et des médecins s'enchaîne, apportant avec lui une lueur d'espoir à chaque fois qu'ils vérifient les moniteurs et ajustent les perfusions. Octavia reste vigilante, observant chaque frémissement, chaque signe qui pourrait annoncer le retour à la vie de sa collègue. Elle se plonge dans ses souvenirs, cherchant à évoquer des moments joyeux pour les partager avec celle qui semble plongée dans un sommeil sans fin.

- Tu te souviens de nos épreuves à l'école de police ? On arrêtait pas de se faire choper à faire des conneries. murmure Octavia, espérant que sa voix parvienne à percer la barrière du coma. Pourtant, malgré les avertissements qu'on se prenait tu es toujours restée la première de notre promo. Tu réussissais tout, comme toujours

Les bips sont les seuls à répondre à la brune, se tenant assise proche de son amie. 

- Tu as toujours été si déterminée. J'ai besoin que tu reviennes Lex'... Je pourrais pas continuer sans toi tu sais. J'ai plus aucune raison de continuer dans ce métier si tu n'es pas à mes côtés. Tu te rappelles notre promesse en rentrant dans cette école ? On s'était promis d'être toujours ensemble quoi qu'il arrive...

Elle se rappelle des rires partagés, des moments de complicité après une journée éreintante. Leur amitié, forgée dans les tréfonds de la vie professionnelle, semblait indestructible. Mais devant le lit d'hôpital, Octavia se sent impuissante, tiraillée entre la réalité brutale et le désir ardent de ramener sa collègue à la vie. Une larme finit par couler sur sa joue, inévitablement. 

Les visites des collègues et amis se succèdent, chacun apportant un peu de lumière et d'énergie positive. Pourtant, la policière kidnappée reste immergée dans un sommeil inaltérable. Octavia, debout à ses côtés, trouve du réconfort dans les encouragements des autres, mais une inquiétude persistante la hante.

Les nuits sont les plus longues. Octavia reste assise près du lit, scrutant l'expression figée de son amie. Elle lui parle comme si elles étaient en plein milieu d'une enquête, discutant des indices, des suspects et de tout ce qui pourrait la ramener à la réalité. Les larmes silencieuses coulent parfois, témoins de l'impuissance qui la ronge.

Un jour, alors qu'elle relit une vieille lettre d'encouragement écrite par sa collègue, Octavia sent une lueur d'espoir. Elle se concentre sur le souvenir de la voix forte et assurée de son amie, essayant de laisser résonner ces paroles dans la pièce.

"C'est nous contre le reste du monde O'. On réussira toujours tant qu'on est ensemble je te le promets"

Le son d'une machine voisine prend une tonalité différente, attirant l'attention des médecins. Octavia retient son souffle, espérant que ce changement signifie un progrès. Les médecins s'affairent autour du lit, échangeant des regards professionnels.

Mais la lueur d'espoir s'évanouit aussi vite qu'elle est apparue. Les médecins ajustent quelques paramètres, mais la policière kidnappée reste plongée dans le silence du coma. Octavia, déçue mais résolue, se remémore les paroles de sa collègue.

I'll Be Your HomeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant