Chapitre 41 - Jane

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De longues heures passent sans qu'il y est le moindre signe de présence ou de vie dans ce trou à rat. La douleur ne fait que s'intensifier et le genou de Lexa a du doublé de volume. Ici, assise sur cette terre humide, elle ne peut rien faire. Elle a pourtant essayé d'ouvrir la grille et de s'échapper mais la sécurité est trop importante pour qu'elle puisse s'évader.

- Tu vas voir si je te trouve et que je te chope je vais t'éclater. Murmure-t-elle entre ses dents.

Assise contre un mur recouvert de terre et de poussière, elle pose sa tête et laisser s'échapper un long soupir. Elle n'a pas peur, mais l'entierté de son corps est habité par une colère folle qui ne la quitte pas. Elle vit la même chose que Clarke, qu'Abby et qu'elle. Elle ne peut s'empêcher d'y penser, d'imaginer ce qu'elle a du ressentir.

Le sommeil finit par la gagner et elle s'endort. Seulement, la nuit est là et le froid aussi. Ce dernier rentre dans le cellule laissant une brise glaciale caressé la policière et la réveiller. Des frissons parcourt son corps et la paralyse sur place. Son simple t-shirt ne suffit pas à la réchauffer.

Soudain, un bruit retentit. Lexa se lève immédiatement, oubliant sa douleur lancinante, et se place au fond de la cellule, caché derrière une grande pierre. Des pas résonnent et une ombre apparait au loin dans le couloir. Plus elle avance et plus l'ombre se transforme en une silhouette puis en une personne masquée. Il est habillé d'un simple pantalon noire et d'un simple t-shirt de la même couleur. Son visage est caché par une cagoule ne laissant pas entrevoir son identité. La policière ne fait aucun bruit, elle veut l'avoir. Alors, tapis dans l'ombre, elle attend le bon moment.

- Où elle est cette chienne ? Entend-t-elle au loin d'une voix déformée

La grille de la cellule s'ouvre dans un fracas assourdissant. L'homme, assez grand, se retourne pour fermer la grille. Mais il n'a pas le temps de le faire que Lexa lui saute dessus. Elle arrive très vite à le plaquer au sol sans qu'il ne puisse rien faire. Il a beau être plus grand qu'elle est plus musclé, elle n'arrive pas moins à le contrôler. C'est l'atout de la policière. Elle a une technique bien à elle pour maitriser les individus. Si bien que même le policier le plus entrainé ne peut pas attaquer en retour.

- Tu peux plus t'échapper connard. Murmure-t-elle

L'homme, à terre, n'a pas le temps de répondre qu'un coup de pierre l'assomme immédiatement. Lexa est hors de danger. Elle meurt d'envie d'enlever la cagoule et de voir l'identité de ce salop, mais elle n'a pas le temps, elle doit courir et partir. Ce n'est pas la policière qui parle mais la femme, celle qui est en survie.

Alors Lexa se lève et tente de courir malgré sa jambe. Elle sort de la cellule en fermant la porte et emprunte le couloir sombre et terne. Une lueur apparaît au loin, faible mais présente. Il doit être tard, ce n'est pas une lumière du jour qu'elle aperçoit mais bien celle de la lune qui se reflète dans le ciel laissant une lueur pâle.

La policière accourt vers cette sortie, elle boite mais elle ne prête pas attention à la douleur. Elle court et arrive enfin à la sortie tant espérer. Elle ouvre la grille donnant accès à la liberté mais celle ci est fermée. Lexa, prise de panique, pousse un râle.

- Vous êtes déjà là patron ? Demande quelqu'un non loin

La brune reconnaît cette voix. Elle la connaît très bien en réalité. Et quand la personne s'approche, le doute de Lexa se dissipe très vite et la peur laisse de nouveau place à la colère.

- Costia ? Crie-t-elle ? Qu'est ce que tu-

- Toi qu'est ce que tu fous là bordel !!???

La voix de la secrétaire n'est pas aussi aimable et idiote qu'avant. En vérité, Costia elle même n'a rien de semblable à celle au poste de police. Son air niais s'est échappé laissant place à un regard malicieux et sournois que Lexa n'apprécie pas.

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