Slayers

Chapitre 15

Est-ce que les jolies blondes acceptent les visites nocturnes ?

Un sourire étira ses lèvres tandis qu'elle se précipitait à la fenêtre pour tenter de voir s'il avait osé revenir jusqu'ici pour simplement la voir. La lune couvrait la nature de sa douce lumière, son jardin était nappé d'obscurité et d'ombres mais une silhouette attira son attention. Une forme humaine qu'elle reconnaitrait entre mille désormais. Elle ouvrit sa fenêtre.

_T'es fou, chuchota-t-elle tandis qu'il escaladait le mur comme un vrai petit singe pour grimper à sa fenêtre.

Ses parents étaient encore au salon devant la télé, ils ne risquaient pas de l'entendre silencieux comme il est mais une fois qu'ils monteront se coucher se sera plus difficile.

_Tu essayes de faire plus jeune c'est ça, blagua-t-elle alors qu'il refermait la fenêtre.

_Je n'aurais jamais dû te dire mon âge.

_On appelle ça l'honnêteté. Et je pense qu'il vaut mieux l'être quand tu flirtes avec une femme qui a quoi, un dixième de ton âge ?

La petite lumière présente sur sa table de chevet n'éclairait pas assez pour nimber la pièce de lumière, les yeux rouges de l'Alpha étaient donc à eux seuls une source de lumière. Habillée d'un débardeur et d'un short, elle nota la tenue de l'intru. Contrairement à tout à l'heure il portait un tee-shirt noir et un jean de la même couleur.

_C'est donc ça, flirter.

A seulement quelques mètres d'elle il lorgna la chambre pour observer l'endroit qui avait vu grandir cette douce humaine. En silence il se balada le long des murs, des meubles, regarda les photos, les cadres et même l'armoire de ses vêtements. Elle le vit fermer les yeux quelques secondes pour humer son odeur alors très présente avec tous les vêtements accrochés.

_On dirait un drogué.

_Ça y ressemble un peu en effet, sourit-il en ouvrant les yeux.

Il s'apprêtait à ouvrir un tiroir, notamment celui de ses sous-vêtements mais elle se précipita pour le refermer avant même qu'il ne puisse apercevoir son contenu.

_C'est privé ça.

_Rien ne peut me surprendre. En 200 ans j'ai vu bien pire qu'un tiroir de sous-vêtements.

_Comment tu...

Le sourire qu'il affichait en disait long.

_Tu étais déjà venu dans ma chambre en cachette ! s'indigna-t-elle.

Il posa un doigt sur ses lèvres pour lui intimer de se taire. Des pas se firent entendre dans l'escalier et ses parents passèrent devant sa chambre. Elle leur avait déjà dit bonne nuit donc normalement ils ne devraient pas entrer dans sa chambre. Orion se rapprocha en silence tandis que les parents Bayle se lavaient les dents dans la pièce d'à côté. Ses mains se posèrent sur les hanches de la blonde mais elle était happée par les bruits d'à côté, elle attendait qu'ils se couchent pour de bon. Mais Orion ne l'entendait pas de cette oreille, il empoigna délicatement son menton d'une main pour qu'elle se focalise sur lui. Il vint déposer un tendre baiser sur ses lèvres, l'obligeant à tout oublier. Tandis qu'ils échangeaient un baiser des plus sensuels, la porte de la chambre des parents claqua, annonçant qu'ils étaient tranquilles pour de bon. L'Alpha la poussa donc sur le lit pour qu'elle s'allonge en douceur et qu'il la surplombe sans l'étouffer. Ses mains s'aventurèrent sur les parties découvertes du corps de sa compagne tandis que ses lèvres déposaient ci et là des baisers à la volée. Cette femme lui faisait tourner la tête et il ne dirigeait plus grand-chose quand elle se trouvait près de lui. C'était très compliqué de rester maitre de soi et de contrôler des pulsions quand on mourrait d'envie d'y succomber.