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APRÈS AVOIR passé un stage de six semaines avec son travail en Ecosse, Johanna faisait son grand retour en France.
Elle savait qu'à son arrivée, ses amis seraient déjà à l'aéroport pour l'accueillir. Et elle savait que son retour ne serait pas de tout repos. Mais malgré tout, ils leur avaient beaucoup manqué. La vie sans eux était différente. Elle semblait plus calme. Ils étaient casse-cou et elle était un peu la timide du groupe. Mais ça lui convenait. Tant qu'elle était avec eux, elle savait qu'elle pouvait faire ce qu'elle voulait sans ressentir une forme de jugement.
Dès que Johanna pu récupérer ses valises, elle envoya un message à son ami le plus proche.
: J'arrive
Elle fit traîner ses deux valises, qui semblaient peser cent kilos chacune. Il était temps qu'elle écoute enfin Sidjil et qu'elle aille faire un tour à la salle. Elle ne finirait peut-être plus avec un point de côté après avoir couru deux-cents mètres.
Un large sourire se peint sur ses lèvres quand elle vit quelques uns de ses amis. Ils étaient tous là : Sidjil, Maxime, Theodort, Manas et quelques amis qui n'avaient pas percé sur les réseaux sociaux. Quelques amies à elle étaient présentes aussi.
Elle les prit un à un dans ses bras. Quand ce fut au tour de Maxime, son cœur se mit à battre un peu plus fort. Il la faisait craquer depuis le collège. Et depuis le collège, elle essayait de refouler ses sentiments pour lui. Il avait eu plusieurs copines entre-temps, signe qu'elle ne l'intéressait pas. Mais, à ce jour, il était de nouveau célibataire.
Il la prit dans ses bras, déposant deux tapes amicales sur son dos.
— Ça fait plaisir de te revoir, déclara-t-il, un sourire aux lèvres.
— Moi aussi, je suis contente de te revoir.
— Tu m'as manqué. J'ai cru que j'allais faire une overdose de tous ces mecs sans toi.
— Je ne suis partie que six semaines, rigola-t-elle en posant sa main sur son épaule.
— Mais six semaines en Ecosse, ça parait énorme.
Elle haussa les épaules. Puis elle salua le reste du groupe.
— Alors, le ficello a du mal à traîner ses valises ? demanda Sidjil d'un air narquois en marchant les mains dans les poches.
Elle le fusilla du regard.
— Un vrai gentleman porterait mes valises, rétorqua-t-elle sèchement.
Il leva ses deux mains, se dédouanant. Puis elle sentit la anse d'une de ses valises échapper de sa main. Elle détourna le regard à droite et vit Maxime, avec une de ses valises en main.