011 . maxime biaggi

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LA RÈGLE D'OR

AVERY SOURIT à son meilleur ami, qui semblait dans son élément aux entraînement du gp explorer

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AVERY SOURIT à son meilleur ami, qui semblait dans son élément aux entraînement du gp explorer. Il parlait avec tout le monde et rigolait avec chaque personne qui croisait son chemin.

Maxime entra dans sa petite voiture de course. Avery ne participait à ce genre d'activités. A vrai dire, n'étant ni youtubeuse et ni streameuse, elle préférerait rester en retrait. Elle était juste l'ami de Maxime Biaggi aux yeux des gens. Et ça lui allait très bien. Elle n'était pas là pour se faire remarquer.

  — Av', fit Maxime avant d'enfiler son casque.

  Elle lui adressa un regard lui indiquant de continuer.

  — J'ai perdu, annonça-t-il.

  Elle fronça les sourcils. Elle ne savait absolument pas de quoi il parlait. Mais c'était trop tard pour lui poser la question puisqu'il avait enfilé son casque et qu'il était déjà en train de s'installer dans la petite voiture.

  — Max' ! T'as perdu quoi ?

  Il ne répondit pas, il se contenta de lui adresser un petit regard rieur, comme il le faisait toujours.

  — J'ai juste feint à la règle qu'on avait mis en place, expliqua-t-il.

  Elle avait beau réfléchir mais rien ne lui venait en tête. De toute façon, le temps qu'il fasse son tour de circuit, elle aurait le temps d'y réfléchir.

  Avery quitta à contre-coeur son meilleur ami pour rejoindre Djilsi, qui était un peu plus loin. De quelle règle il pouvait s'agir ?

  A part celle qu'ils avaient mis en place à l'âge de dix ans dans la cour de récréation, elle n'en voyait pas d'autre. Ils étaient meilleurs amis depuis la primaire.

  Maxime avait regardé son amie et lui avait dit : « promets-moi qu'on restera toujours amis ».

  Et depuis ce jour-là, ils était toujours restés amis. Ils n'étaient jamais sortis ensemble. Et parfois, ils se le répétaient : « on sera toujours amis ». Le mot « amour » n'étaient jamais sortis de leur bouche quand ils parlaient d'eux.

  Était-ce cela la règle ? Est-ce qu'il l'aimait ? Impossible. Il y six mois encore, il parlait à Avery d'une fille qu'il avait rencontré par le biais de Djilsi.

  — T'as l'air... pensive ? remarqua Sidjil en baissant son regard sur la brune.

  Elle le regarda avant de lui adresser un simple sourire.

  — Je réfléchissait juste un truc. Mais c'est bon. Tu passes au prochain tour ?

  Il hocha la tête.

  — Dommage que tu ne sois qu'on spectatrice, j'aurai aimé te voir rouler.

  — Je suis aussi bien dans mon statut. Tu m'imagine pilote ?

  — Pas forcément, et c'est pour ça que c'est drôle.

  Elle hocha la tête, sans grande conviction. Puis Maxime revint. Elle n'avait même pas regardé son trajet, trop tourmentée par ses déclarations.

  — Max ! s'exclama-t-elle en marchant vers sa voiture, pendant qu'il retirait son casque.

  Il lui adressa un grand sourire.

  — On peut reprendre la conversation là où elle s'était arrêtée ? reprit-elle.

  — Attends que je sorte de ce machin.

  Elle se décala légèrement afin qu'il quitte sa voiture de course.

  — Tu parlais de quelle règle ?

  Il lui indiqua de le suivre à l'intérieur du garage. Il s'assit sur un tas de roue, tandis qu'elle était debout devant lui.

  — Tu te souviens quand on disait qu'on serait toujours amis, toi et moi ? C'était un peu la règle d'or de notre relation.

  Elle hocha la tête.

  — J'ai feint à la règle, je suis tombé amoureux, Avery. En grandissant, j'ai compris que j'avais des sentiments pour toi.

  — Pourquoi tu ne me l'as pas dit avant ? demanda-t-elle, légèrement troublée.

  — Parfois, on ne veut pas déroger à des règles de peur que ça ait des répercussions.

  Elle le prit dans ses bras. Il lui rendit son étreinte. Son cœur battait. Très fort.

  — Et l'amie de Djilsi ?

  — Juste une fille que je trouvais jolie. Mais tu pètes les scores sur l'échelle des plus belles filles du monde. T'as le record, dans mon cœur.

  — Je ne sais pas trop quoi dire...

  Un léger blanc s'installa.

  — Tu n'es pas obligée de m'aimer en retour. Si on doit être amis, je m'en contenterai. Tant que je suis avec toi, ça me va.

  Elle lui adressa un sourire reconnaissant.

  — Max, je pense que je ne veux pas être ton amie non plus. Je veux qu'on soit plus qu'amis, nous deux. Je veux juste passer ma vie avec mon meilleur ami. Je veux qu'on soit toujours ensemble, comme s'il n'y avait de la place que pour nous deux sur cette terre. Et puis, on n'a plus dix ans, nos mentalités ont changées.

  — Tu as raison, Av'. On n'est plus les mêmes. Et puis, je ne me vois pas me marier avec quelqu'un d'autre que toi. Vivre avec une autre femme que toi. Tu représentes tout pour moi.

  Elle entre-ouvra la bouche avec émerveillement. Elle représentait tout pour lui. C'est les seuls mots qu'elle retenait.

  — Je... Tu-, bégaya-t-elle.

  — Il, elle, nous, vous, ils, elles ?

  Elle fronça les sourcils.

  — Tu ne peux pas rester sérieux quelques minutes ? déclara-t-elle d'un ton amusé.

  Il passa sa main devant sa tête et reprit une mine concentrée.

  — Je voulais dire que t'étais aussi quelqu'un de très important pour moi. Et tu me plais.

  Maxime se leva du tas de pneus pour embrasser Avery. Cette scène dont il avait tant rêvé. Il aurait aimé que sa vie commence le jour où il l'avait rencontrée. Elle l'avait tellement aidé à être la personne qu'il était aujourd'hui.

  Elle était son soleil dans les moments difficiles. Son étoile dans les moments les plus heureux. Sa lumière dans les moments où il était perdue. Elle était juste elle-même.

Publié le 30/06/23

𝐎𝐍𝐄 𝐒𝐇𝐎𝐓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant