013 . eduardo camavinga

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ANNONCE HEUREUSE

EDUARDO REGARDAIT le coucher de soleil madrilène avec sa copine

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EDUARDO REGARDAIT le coucher de soleil madrilène avec sa copine.

  — J'ai un truc à te dire, annonça-t-elle.

  Il se redressa sur sa serviette de plage avant de lui lancer un regard interrogateur.

  — C'est toi qui a mangé le dernier Kinder ? J'en étais sûr. Tu ne m'auras pas comme ça, Kaylie.

  Elle secoua négativement la tête en rigolant.

  — Non, c'est Aurélien qui a terminé le dernier Kinder, pas moi.

  Aurélien Tchouameni passait pas mal de temps chez Eduardo et Kaylie. Il devait passer plus de temps chez eux qu'à son propre domicile.

  — Eddy, je sais que ce n'était pas prévu.

  Il haussa un sourcil. Elle attrapa les deux mains du métis.

  — Je sais pas si tu seras du même avis que moi mais en tout cas, de mon côté, je suis contente. Et t'as le droit de ne pas l'être. Je ne t'en voudrais pas pour ça. On n'en a pas vraiment discuter et on n'a pas géré.

  — Crache le morceau, y'a trop de suspens.

  Elle regarda le sable, ses mains toujours liées à celle de son petit-ami.

  — On n'est plus deux dans notre relation.

  — Tu m'as trompé ? Et tu es contente ?

  — Non ! répliqua-t-elle pour qu'il ne s'emporte pas.

  — Alors quoi ? On adopte Aurélien ?

  — Non plus, fit-elle sur un ton amusé.

  Il se tut quelques secondes, semblant réaliser quelque chose.

  — Tu... On va-

  — Oui, Eddy. Je suis enceinte.

  Il bondit de sa serviette, se retrouvant rapidement debout sur le sable. Il tendit sa main à Kaylie, qui l'attrapa. Il la leva sans difficulté. Il passa ses deux bras autour du cou de la jeune femme et commença à danser. Comme un petit slow sans musique improvisé sur la plage.

— Pour être honnête, je ne suis pas déçu. Je ne m'y attendais pas mais je ne suis pas contre l'idée. Peut-être que le gosse sera plus mature que moi mais on saura s'en occuper. Y'a plein de jeunes parents qui s'en sortent bien, pourquoi on n'y arriverait pas ?

  — En plus, on s'aime et donc on se serrera les coudes. Si on était au bord de la rupture, ce serait différent. Mais ce n'est pas le cas, si ?

  — Jusqu'ici, je t'aime et tu m'aime donc ça va bien. On n'est pas au bord de la rupture.

  Elle sourit, attirant un sourire sur les lèvres du brun aussi. Il aimait tout de cette fille, et il aimait particulièrement son sourire, sublimé par ses jolies dents.

  Tous les deux sur cette plage, loin de la population madrilène, Eduardo avait mis une fleur dans les cheveux de sa copine car ça faisait « tahitien ». Alors qu'il n'y avait pas plus français qu'eux. Kaylie avait la peau légèrement mate dût à ses origines camerounaise.

  — Le soleil te va bien, déclara-t-il.

  Elle se mit sur la pointe des pieds avant de l'embrasser.

  — A toi aussi.

Il lui sourit.

— On va être génial comme maman et papa.

— J'espère qu'il te ressemblera. T'es le plus beau garçon que j'aie jamais vu. Et bientôt, tu devras peut-être partager ce palmarès avec notre fils.

— Ou c'est toi qui devra partager la palme d'or de la plus belle fille avec notre probable future fille.

— Je pari que ce sera un garçon, chéri. Et j'ai toujours raison.

— On verra bien. J'ai déjà hâte à la baby shower pour te clouer le bec quand tu verras que ce sera une fille.

Elle entre-ouvra la bouche en reculant légèrement.

— Méchant, fit-elle ironiquement.

Il l'embrassa.

— Mais c'est comme ça que tu m'aimes.

Et c'est comme ça qu'elle l'aimait.

Publié le 02/07/23

𝐎𝐍𝐄 𝐒𝐇𝐎𝐓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant