Blood Fragments

7 : Vengeance !

Après une longue souffrance interminable, j'arrive à l'achèvement de mon dernier cours de la journée.

Plus les cours progressent plus j'ai cette impression d'être une touriste dans l'amphithéâtre, incapable de trouvé ma place.

Je ne prends plus aucun plaisir dans mes cours, bien entendu, je ne regrette pas, car j'ai acquis diverses compétences.

Comme avoir de bons raisonnements, avoir un bon esprit d'analyse, établir des recherches plus efficaces, augmenter ma créativité et toutes les autres conneries.

Je ne veux pas d'une continuité d'études qui ne soit bénéfique que pour me faire formater et être un cyborg comme le reste de la société.

Mais pour certains, la réorientation est inévitable, ou peut-être bien que je ne suis plus faite pour les études ?

La vie de l'être humain, se résume à quoi sérieusement ?

Dès notre plus jeune âge, nous sommes plongés dans le système scolaire.

Une fois le lycée terminé, on poursuit nos études dans l'espoir d'obtenir notre diplôme pour avoir un job décent.

Nous devenons tous des robots destinés au même avenir.

Une fois le soi-disant travail de nos rêves en poche, nous travaillons toute la semaine comme des zombis.

Attendant juste une chose alerte spoiler le week-end pour pouvoir dormir, puis le processus recommence.

Et le cauchemar ne s'arrête pas là.

S'il arrive malheur en se mariant, vous achèterez une maison grâce à un crédit, que vous prendrez plus de temps à rembourser que de profiter de vos misérables jours d'existence.

La routine, mon cauchemar.
Cet avenir m'effraie plus qu'elle ne me file la nausée.

Mais certaines personnes arrivent tout de même à sortir du lot, c'est ce qu'on appelle les exceptions.

Mais eux ont des objectifs et des buts précis qui les encouragent à se surpasser, à devenir des personnes dont on retiendra le nom.

Mais encore faut-il savoir ce que l'on veut réellement faire de notre vie.

Je vais finir par avoir un court-circuit au cerveau si je continue à trop réfléchir.

Ce soir, je suis de service, rien que d'y penser ça me file une migraine, je déteste m'occuper de la fermeture.

Le plus gros calvaire, c'est de réussir à trouver des taxis disponibles, il faut vraiment que songe à repasser mon permis.

Mon corps a besoin de caféine pour tenir debout le reste de la journée.
Je range mes affaires dans mon sac, quand mon téléphone se met à vibrer dans ma poche.

Le nom de Rebeka s'affiche sur l'écran.

- Salut chérie ! S'exclame-t-elle.
- Coucou, ça va ?
- Oui, je viens de terminer les cours, me répond-elle, Rebeka a repris ses études dans l'art contemporain, après une année sabbatique.

- Moi aussi !
- On va se boire un café dans 20 minutes à Stylcoffee ?

Elle tombe vraiment à pic, j'avais prévu de me prendre un café à emporter, mais sur place ça fera également l'affaire.

- Oui, j'en avais besoin, ça tombe bien.
- À tout à l'heure, bisous.

J'arrive à destination, en avance visiblement vu que je ne vois pas Rebeka dans les parages.