41: Dur et mou en même temps ?

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Bonsoir ou bien bonjour, tout dépend le pays dans lequel vous vous situez...
Le chapitre va être légèrement plus long que d'habitude.
Quand je dis long, je veux juste dire 1000 mots en plus...
Bonne lecture.
Ou pas...

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Alma.

- Depuis que je suis toute petite, j'ai toujours eu une fascination pour les câbles électroniques.

- À huit ans, j'ai eu mon premier ordinateur, et à dix ans, j'ai réussi à pirater les bases informatiques d'une entreprise de vidéosurveillance. Prenant soin de me protéger avec des pare-feux pour ne jamais être localisée.

Je la regarde, un peu incrédule, mais fascinée. Elle arbore un petit sourire en coin, comme si elle se remémorait de vieux souvenirs.

- À quatorze ans, j'ai commencé à vendre mes services, ma famille était dans le besoin et j'y voyais un moyen de les aider, me confie-t-elle, en baissant légèrement le ton de sa voix.

- Certaines personnes me demandaient d'hacker le téléphone de leur conjoint, d'autres de débloquer des téléphones.

- Mais à dix-sept ans un gang m'a demandé de pirater la base de données d'un commissariat et d'effacer le contenu d'un disque contenant des preuves compromettantes à leur sujet.

- Ils m'ont offert cinquante mille dollars. J'avais à peine dix-sept ans. Avec cet argent, j'ai vite remboursé les crédits de mes parents.
Ses lèvres se pincent et un pli marque son front, la pression de ses phalanges autour de son verre, ne m'échappe pas.

- Mais un jour, la police a débarqué chez moi. J'avais pourtant pris soin de ne laisser aucune trace... Elle marque une courte pause, penchant légèrement la tête en me sondant, le regard plus sévère.

- C'est parce que le gang m'avait balancée.
Je me redresse dans mon siège, mon cœur tambourine au fur et à mesure qu'elle avance dans son récit.

- Vol, modification de données gouvernementales, espionnage électronique, fraude informatique... J'étais dans une belle merde.

- Pendant que j'étais en cellule, un homme est venu s'asseoir à mes côtés, sans dire un mot. Il était grand imposant, une aura qui forçait le respect, avec des yeux gris qui te glacent le sang.

- Alec ? Demandé-je, elle se contente de hocher la tête, validant ma réponse.

- Il m'a proposé de me faire sortir de cette cellule, effaçant toutes les preuves et de garder mon casier vierge, à condition que j'intègre leur organisation.

Je la fixe, les mains sous mon menton, cherchant à lire dans son regard, à mesure qu'elle poursuit.

- Et tu savais dans quoi tu te lançais ? Je demande, prenant soin d'y aller doucement, sans forcément la brusquer. Je n'ai pas envie qu'elle se braque.

- Non, je l'ai appris bien plus tard. La première fois, Carl m'a demandé de hacker un serveur de vidéosurveillance et de supprimer les enregistrements des dernières vingt-quatre heures.

- Ma curiosité m'a trahie. J'ai vu l'enregistrement montrant une mort volontaire en arrêt cérébral, suivi d'une extraction d'organes. Et au moins vingt personnes à la suite, sont passés sur la table. Carlos Alexe, et Alec, étaient présents.

Ma gorge se serre, sentant ma poitrine s'enfoncer davantage dans ma cage thoracique. Lorsque ma mémoire me renvoie ce souvenir, où moi-même, j'avais été attaché contre ma volonté.

- La peur au ventre, j'ai préparé mon sac avec l'intention de fuir le plus loin possible.

- Mais Alec m'a arrêté m'avouant qu'il m'avait volontairement recrutée, dans l'organisation, pour que je puisse travailler pour lui sans éveiller les soupçons.

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