40 : Double.

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Bonjour...

On commence par où, par quoi, et par qui ?

Déjà, j'espère que vous allez toutes et tous bien.
Ça fait maintenant un an que j'ai posté le premier chapitre, un an que vous suivez Alec et Alma.

Je ne vous remercierai jamais assez de continuer à suivre mes aventures, ou plutôt leurs aventures.

Mais toutes les bonnes choses ont toujours une fin. Rappelez-vous que les fins heureuses n'existent pas, ou du moins, peut-être quand on ferme les yeux.

Plus les chapitres avancent, plus la fin de l'histoire approche.

Et j'avoue que ça va me faire un petit pincement au cœur de vous quitter...
Parce que même si nous étions une petite communauté, c'était plutôt sympa, alors merci.

Bonne lecture...

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Alma.

J'enfile, mon jean qui a eu le temps de sécher depuis hier soir, mes dents tiennent ma lèvre inférieure, repensant à tout ce qui s'est passé depuis que je me suis réveillée.

À partir de l'instant où j'ai vu que cet enfoiré m'avait menottée au lit, je savais déjà que ça allait se terminer d'une manière dramatique.

Le moment phare restera cet instant où j'ai réussi à l'avoir à l'usure retournant la situation à mon avantage.

Le sentiment de super-pouvoir que j'avais ressenti me donne encore des frissons. J'ai dû concentrer toutes mes forces pour ne pas sauter de joie. Après l'avoir menotté, il fallait que je garde mon sérieux, sinon tout aurait été vain

Je me couvre le visage de mes mains, incapable de chasser l'image de moi me frottant contre son érection. Son regard, brûlant d'envie... Nom de Dieu.

Espèce de petite perverse...

Je n'arrive toujours pas à croire que j'ai vraiment osé. Et le pire, c'est que je n'avais même pas prévu de faire ça !

La seule chose que je désirais, c'était de détourner son attention. Juste assez pour pouvoir lui mettre les menottes.

Mais quand j'ai commencé à sentir son érection, c'était comme si je n'étais plus maîtresse de mon corps, dictée par mes propres pulsions.

Je resserre instinctivement mes cuisses, sentant la chaleur émerger, et je sens le rouge me monter au visage.
Alors, je remets de l'eau froide sur mon visage pour reprendre mes esprits.

Je sors de la salle de bain et rejoins Alec dans le salon, il tient son téléphone dans ses mains, puis en m'apercevant il se lève.

- On bouge, fait-il.
Alors on bouge.

Arrivé devant la voiture, j'hésite à monter quand une idée émerge dans mon cerveau. Alec est déjà installé à la place du conducteur.

- Tu fais quoi là, monte ? M'interroge Alec, voyant que je ne bouge pas d'un centimètre.

- Je peux conduire ? demandé-je, sentant mes orteils se recroqueviller. Ses sourcils se froncent, et il rebraque son regard sur le pare-brise.

- Non, sa réponse est sèche et catégorique.

Blood FragmentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant