30 : Folie malsaine...

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Avertissement : Ce chapitre contient des scènes qui peuvent heurter, la sensibilité de certaines personnes. Veuillez prendre cela en considération avant de poursuivre votre lecture je n'ai pas envie d'être responsable de vos cauchemars...

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Sans grande difficulté, Alec réussit à attacher le vigile sur la table, en lui emprisonnant les poignets et les pieds de manière à l'immobiliser.

Il s'éloigne de ce dernier, me laissant seule avec notre prisonnier, pour s'asseoir sur le fauteuil positionné juste en face de nous d'un air décontracté.

Comme s'il n'y avait personne d'attaché sur la table qui attendait seulement de savoir de quelle manière nous allons en finir avec lui.

- Fouille ses poches, me dicte Alec en étirant ses bras pour les allonger sur le dossier du canapé.

Sidérée je lève les yeux au ciel, puis j'approche du vigile tout en lui lançant un regard menaçant.

Sans aucune hésitation j'enfonce ma main dans sa poche droite. Il se braque et s'agite immédiatement, en proférant des insultes.

- Si tu veux me toucher, prends ma bite entre tes mains, ou mieux encore dans ta bouche comme le faisait ta si jolie maman !

Ma main se fige instantanément, tendis que sa dernière phrase provoque un raz-de-marée dans mon esprit. Mon sang se glace, et la seconde qui suit, il se met à bouillir faisant presque fondre ma peau.

Je reprends le contrôle de mes membres et plonge ma main dans sa deuxième poche, où cette fois-ci je trouve un téléphone.

- Ramène-le moi, m'ordonne Alec, je l'ignore le cœur battant essayant de déverrouiller le smartphone, sauf que ce dernier a un code.

C'est une chance que le vigile détient un iPhone, je pivote l'écran en direction de son visage et aussitôt il se déverrouille.

Une photo apparaît directement sur l'écran, celle d'Alexe sortant de sa voiture devant notre Airbnb. Il était suivit, je fais défiler les photos jusqu'à ce que je tombe sur une vidéo.

Et maintenant, c'est tout mon monde qui s'effondre sur moi. Je n'ai pas encore lancé la vidéo que la première image qui apparaît est celle de ma mère.

Une voix intérieure me supplie de ne pas appuyer sur play et de ne pas visionner la vidéo.

Mais est-ce que j'ai déjà fait un seul bon choix depuis le début?

Ma vie s'est arrêtée à la seconde où j'ai posé mes yeux sur Alec.

Je prends une grande inspiration et j'appuie sur play.

Les premières secondes montrent ma mère, les mains ligotées assise à même le sol. Ma poitrine devient douloureuse où une rage silencieuse commence à prendre de l'ampleur.

« Dit bonjour à ta chienne de fille », lance une première voix, je reconnais immédiatement celle du vigile.

« J'ai toujours eu un fantasme pour les grosses poitrines, tu sais ? Tu vas crever, autant profiter du peu de temps qu'il te reste, non ? »

Blood FragmentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant