33 : J-1 avant...

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Vous voulez une confessions ?

J'étais censé arrêter d'écrire Blood fragments à partir du chapitre 14 et bien évidemment, pas avec la même fin.

Et puis j'ai constaté que certaines personnes commençaient à apprécier l'histoire, même si beaucoup, pensent que c'est juste une histoire à inventée de toutes pièces.

Chose qui est vraie, mais n'oublions pas qu'on s'inspire beaucoup de notre vie au quotidien, lorsqu'on écrit...

Il est actuellement 3h40, et je suis à approximativement 3 000km de vous.
Remerciez mon insomnie qui m'empêche de dormir.

Bonne lecture, ou pas...👀

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Une sensation pire que d'être étouffée la tête sous l'eau, sentant ses poumons brûler lentement dû au manque d'air.

Et d'être toujours rattrapé par nos démons, en ce qui me concerne, il y en a un juste en face de moi.

Débordant d'arrogance et de sadisme, pensant avoir le monde à ses pieds et le contrôle sous toutes ses facettes.

- T'as trois secondes pour me sortir une connerie de mensonge, me brusque Alec en me poussant sur le canapé.

Plusieurs possibilités s'offrent à moi, nier tout en bloc en me défendant avec des arguments solides et construits, ou foncer dans le tas, ce qui ne m'aiderait pas face à Alec.

Il reste debout, les bras croisés, la tête légèrement penchée, comme s'il réfléchissait à de nombreuses manières d'en finir avec moi une bonne fois pour toutes.

- Je voulais juste aller acheter des croissants, osé-je dire pour me défendre.

Nom de Dieu, on a dit de réels arguments construits !

- Pourquoi t'as pas utilisé la porte d'entrée ? me demande-t-il.

Je ne saurais dire si c'est de l'agacement ou de la colère, ou pire, de l'excitation en voyant un rictus s'élargir à la commissure de ses lèvres.

- C'est un entraînement au cas où je me fais kidnapper, au moins je saurais sortir par une fenêtre !

- Donne-moi une raison pour ne pas te buter, là maintenant ?

Je cherche une réponse qui pourrait potentiellement m'éviter la mort, alors je dis ce que je pense réellement.

- Je peux pas mourir le ventre vide ?

- Je vais te la faire simple, soit tu remontes dans ta chambre sans faire d'histoire et j'oublie que t'as voulu me baiser bien profond. Soit je te menotte et tu resteras le cul contre le sol.

La mention de ses menottes suffit pour provoquer différents flash-back dans mon cerveau que j'essaie automatiquement de repousser.

Je sais ce qu'il me reste à faire, marcher contre son sens ne fonctionne pas, et l'affronter revient à lui tendre la pelle pour qu'il puisse creuser ma propre tombe.

Je le regarde avec une animosité profonde.

- Sache que je te maudirai pour le restant de mes jours de m'avoir privé de dire au revoir à ma mère. On me l'a arrachée tout comme toi, articulé-je en lui tournant le dos, après avoir fait plusieurs pas sa voix grave et profonde m'interrompt.

- Une fois que les gens meurent, même les souvenirs ne durent pas assez longtemps pour les maintenir parmi nous. Aucune attache, aucun sentiment. C'est comme ça qu'on arrive à avancer.

Blood FragmentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant