Blood Fragments

34 : Jour j...

Nous y est...

Je sais qu'il est relativement tard pour poster un chapitre...🙂‍↕️

En ce moment précis je sirote un café sur une aire d'autoroute. Même si mon maquillage ne ressemble plus à rien et que mes cheveux sont en bataille, j'ai quand même pensé à vous.

Sauf qu'il est 4h02, je vais donc poster le chapitre puis on redémarrera.

Ne jamais rester trop longtemps au même endroit.

Ps : Faut vraiment que j'arrête d'utiliser mes débuts de chapitre en cabine de confessionnal, autant me créer un compte Instagram.

Quoique Blood Fragments est elle-même une confession.

Allez c'est bon assez parlé, bonne lecture...
Ou pas🙂‍↔️

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L'horloge indique 11 heures et cette impression que le temps avance au ralenti ne fait qu'empirer.

Je ne sais pas si c'est dû au fait de devoir improviser l'éloge funèbre de ma mère, ou bien que Carlos va être tué par la même occasion, qui me met dans tous mes états.

Une fois que l'enterrement sera terminé, tout ne sera qu'un mauvais souvenir que j'effacerai.

Alec et moi, cette cavalerie, touchera à sa fin et je continuerai de vivre comme si rien ne s'était jamais passé.

C'est ce qui pourrait se produire de mieux.

Que deviendra-t-il, une fois que nos chemins se sépareront ?

Va-t-il retourner auprès de cette organisation ?

Et moi où est-ce que je vais bien pouvoir aller, parce que ça m'étonnerait que je puisse retourner à Brooklyn.

Tant que cette organisation existera ma porte de sortie sera toujours condamnée, mais Alec me l'entrouvre juste assez pour me laisser partir.

Depuis notre dernière conversation qui remonte à plusieurs heures, il n'est pas sorti de sa chambre.

Je me lève et gravis les escaliers jusqu'à ce que mes pas s'arrêtent devant la porte de sa chambre.
L'entrée du diable.

J'agrippe la poignée et pousse la porte sans prendre la peine de frapper. Je retiens difficilement ma respiration face au spectacle qui s'offre à moi.

Alec est dos à moi, torse nu, les différentes plaies que les flèches de mon arc lui ont causées sont recouvertes d'un pansement.

Il jette un regard à travers son épaule puis se retourne sur ses deux jambes pour me faire face, son expression demeure neutre, même s'il se demande sûrement ce que je fais ici.

Comme si j'étais maître des lieux, je m'assieds au bord du lit d'Alec.

Cette fois-ci, j'aperçois une réaction.

- Rappelle-moi quand je t'ai donné l'autorisation de t'asseoir, m'interpelle-t-il d'une voix joueuse.

- Tu as dit qu'après l'enterrement, je pourrais enfin partir de mon côté ?

Il acquiesce d'un hochement de tête pour confirmer mes dires.

- Qu'est-ce qui me prouve que tu te fous pas de moi ?

- Rien, tu as juste ma parole et flash info t'as pas d'autre choix que de te contenter de ça.

Je fais mine de réfléchir, en balayant la pièce des yeux m'appuyant sur mes mains, avant de déclaré.