LE CŒUR ENTRE DEUX CAMPS [Esprit Criminel] {TERMINÉ} ~ Tome 2 ~

𝙲𝙷𝙰𝙿𝙸𝚃𝚁𝙴 𝟷𝟼 ➯ 𝙼𝚊𝚖𝚊𝚗

"𝑳𝒆 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍 𝒅𝒆𝒔 𝒎è𝒓𝒆𝒔, 𝒄'𝒆𝒔𝒕 𝒅𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒕é𝒈𝒆𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒆𝒏𝒇𝒂𝒏𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒏𝒐𝒊𝒓 𝒉𝒖𝒎𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆𝒔 𝒑è𝒓𝒆𝒔. " 𝑪𝒉𝒓𝒊𝒔𝒕𝒊𝒂𝒏 𝑩𝒐𝒃𝒊𝒏.

𝔏𝔲𝔫𝔡𝔦 13 𝔬𝔠𝔱𝔬𝔟𝔯𝔢 2014
13𝔥10
𝔓𝔬𝔩𝔦𝔠𝔢 𝔰𝔱𝔞𝔱𝔦𝔬𝔫

~Azelya Da Silva-Heredia~

Ashton : - Tu ne mérites même pas mes mots, tout ce que tu mérites c'est de finir six pieds sous terre avec ton putain de mari, tu mérites de crever lentement et douloureusement. Tu l'as laissé, tu as laissé la bête nous attaquer, sans remords, sans scrupules. Ma famille souffre aujourd'hui, à cause de toi et de lui. Si je le pouvais je te tuerais, tout de suite pour tout ce que tu as fait. Tu ne vaux rien, tu n'es rien. Et saches que si tu tentes quoi que ce soit, je te tuerais de mes mains.

Les yeux écarquillés, je restais sans voix sous l'intensité de ses mots. Il disait tout haut ce que tout le monde pensait tout bas.

Merci Ash.

Du coin de l'œil, je vis Mat fixer Ashton, les yeux écarquillés et la bouche entrouverte. Personne n'osait parler, personne ne savait comment réagir après ses propos.

Les agents du FBI regardaient avec insistance ma génitrice, attendant sûrement une réaction de sa part, mais il n'en est rien. Elle restait stoïque, indifférente alors que Ash venait clairement de la menacer de mort.

Ashton : - La salope ce n'est pas moi, ni Mat et encore moins Azelya, c'est toi. Ça a toujours été toi, la salope de notre famille. Une pute qui était soumise à son mari, qui écartait les cuisses à sa demande, qui le laissait faire tout ce qu'il voulait, qui le laissait battre ses enfants, les toucher et même les violer. Voilà la salope que tu es, maman.

Mon cœur a cessé de battre à l'instant où ses mots ont traversé la barrière de ses lèvres. Mon corps tremblait, j'avais terriblement peur de la suite de cette conversation. Je connaissais mon frère et sa capacité à se contenir et je savais pertinemment qu'il allait exploser, très bientôt.

Un silence de mort s'abattit dans cette salle tandis que mon cœur loupa un battement. Je tremblais de la tête au pied et peu à peu, tout mon courage commençait doucement à disparaître. Je n'avais qu'une envie, sortir de cette salle en courant. Mais mes frères et Spencer comptaient sur moi, je devais rester, je n'avais malheureusement pas le choix.

Les agents du DSC se déplaçaient à pas de loup, étant trop concentré sur mon petit frère, je vis seulement Spencer se placer à quelques centimètres de moi. mes tremblements diminuaient légèrement, mais pas assez pour empêcher de les dissimuler à mon compagnon. Je le voyais, il sentait que rien n'allait. Il se plaça alors derrière moi et posa une de ses mains sur mon épaule. Je sentis à travers son contact, qu'il se fichait pas mal qu'on le regarde me toucher, qu'on l'aperçoit proche de moi.

Je n'osais le regarder, par peur de m'effondrer de nouveau. Je sentais seulement sa main, qui tentait de me rassurer... et son regard. Il me tétanisait, il me brûlait la peau, il me dégoutait.

Célia : - Cariño, tu te trompes lourdement, regarde ta sœur. La femme qu'elle est devenue. Elle n'est qu'une putain, comme son père le disait si bien. Regarde Ash, rétorque-t-elle en me pointant du doigt, regarde ses yeux ! Elle a le regard d'une putain, cela n'est pas étonnant qu'on l'a violée plus jeune. Elle le voulait. Ses yeux parlaient pour elle. Et vous, Dr Reid, vous perdez votre temps avec ma fille, elle n'est...