Chapitre 3 : Repas familial

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La sonnerie de mon appartement retentissait. Il était 9 h 30, et j'étais encore en pyjamas, dans mon lit. J'angoissais à l'idée d'amener Mike au repas de ce soir... Je n'avais presque pas dormi, repensant à Zayn sans relâche.

Mais, je me levais pour ouvrir la porte. C'était probablement lui, même si l'heure me semblait bien trop matinale.

J'étais vêtu d'une petite nuisette noire en dentelle que je ne prenais pas la peine de recouvrir. Je n'attendais pas de colis, ni de visites, mis à part celle de Mike qui m'avait déjà vue nus plus d'une fois...

J'ouvrais lentement la porte, étant encore dans le coaltar...

Jean troué, Vans. Il a changé de style ou... Bon sang, ce n'est pas vrai ? Sa voix familière me coupait dans mes pensées.

— Salut. Euh...

— Zayn ? Mais... Que fais-tu ici ?

— Je...

Elle est tellement sexy... Ce n'est pas réel ! Elle le fait exprès cette petite conne ? Pensait-il en me voyant dans cette tenue.

— Tu ? Si tu viens juste pour me faire chier, oublie, je n'ai pas le temps.

— Dommage que tu aies un si mauvais caractère. Tu pourrais vraiment être mignonne au réveil.

Zayn s'approchait dangereusement de moi, posant son regard sur mes seins, puis sur mon visage. C'est alors que j'analysais ma tenue... Je devenais rouge de honte, essayant de me cacher derrière la porte.

— Putain, je... Je n'ai pas fait attention. Ne me regarde pas.

— Pour une fois que te voir devenait intéressant, me disait-il avec un léger sourire en coin qui charmerait n'importe laquelle d'entre nous.

— Bon, Zayn abrège. J'imagine que tu n'es pas là pour rien ! Qu'est-ce que tu me veux ?

Il me fixait, rougissant à son tour... C'était la première fois que je le voyais comme ça. Mais, heureusement, il reprenait rapidement ses habitudes.

— En réalité, c'est ta sœur qui m'envoie, sac de boue. Je n'avais pas envie de venir ici et encore moins de te voir, mais elle m'a demandé de récupérer ses clés de voiture, qu'elle a laissées dans ton sac hier soir. Tu ne répondais pas au téléphone.

Mais, voire ton charmant petit cul, à travers cette nuisette... Ça vaut clairement le détour, Pensait-il.

— Je vais te chercher ça. Entre. Et regarde ailleurs, tu es vraiment un charognard ma parole !

— Pour une fois que quelqu'un doit te regarder, ne te plains pas trop.

J'explosais de rire, marquant une pause avant de m'approcher de lui. Je lui faisais face, le regardant droit dans les yeux alors que nos visages n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre...

— Ne t'en fait pas pour moi ! Les autres mecs ont droit à bien plus que se rincer l'œil comme tu le fais allégrement. Je te ferai de l'effet, Zayn ?

— Dans tes rêves, vu ce qui m'attend dehors !

— Bien, alors reste tranquille.

Je repartais en direction de la cuisine dans laquelle était posé mon sac. Cet imbécile avait réussi à m'énerver de bon matin... Mais, d'un coup, je le sentais m'agripper le bras pour m'arrêter. Il me collait au mur de mon hall d'entrée, déclenchant un feu en moi.

— Tu vas apprendre à me parler différemment. Car je suis patient, mais depuis ton retour tu as légèrement trop pris la confiance, sac de boue.

— Commence déjà par m'appeler autrement, après ça, je commencerais à y réfléchir.

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