Chapitre 13 : Te surpasser

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Je me levais doucement, pensant directement à Zayn. Je dois avouer que sa possessivité d'hier soir m'avait toute retournée, mais je ne lui ferais pas le plaisir de céder aussi facilement. Même si franchement, j'avais rêvé de lui toute la nuit... Enfin, ce qu'il en restait du moins.

Je partais à la douche, me rafraîchir les idées me ferait le plus grand bien, à vrai dire... Mais, je devais faire vite. Il était déjà 6:30, et l'entraînement débutaient à sept heures... D'ailleurs, je ne savais même pas où aller...

Je laissais couler l'eau le long de mon corps, me perdant dans mes pensées...

Y allez doucement répartir correctement mon poids pour ne pas... Ses abdos... Son parfum... « Tu m'appartiens »..., Pensais-je.

Alors que mes pensées faisaient une fixette sur Zayn, et que ma main descendait lentement sur le centre de mes envies, une personne frappait à la porte.

J'enfilais vite une serviette, sans prendre le temps de m'essorer les cheveux, ce qui laissait un sillon d'eau dégouliner entre mes seins légèrement exposés... Et alors que j'ouvrais la porte, son regard vrillait directement en cette direction.

— Putain, Ary...

— Zayn, quelle surprise ! Que veux-tu ? Dis-je d'un ton ironique.

— Hein... ? Quoi, tu disais ? Me répondait-il, en essayant de ne pas bégayer.

— Déjà, bonjour. Ensuite, mes yeux sont plus haut. Enfin, que me veux-tu ?

— Toi... Euh, excuse-moi je... Euh...

— Bon, à plus.

Je voulais refermer la porte, mais une fois de plus, il la bloquait.

— Ça devient une habitude, dis-moi.

— Tu ne te casserais pas plus vite que ton ombre, je n'aurais pas besoin de bloquer les portes, me disait-il avec un sourire amusé.

— Et toi, tu ne me ferais pas perdre mon temps, je ne te fermerais pas la porte au nez, lui rétorquai-je.

— Je n'y peux rien si t'es bonne, si ?

— Pardon ?

— Ce n'est pas un secret. Tu me rends fou...

— Visiblement pas assez pour que tu ailles au bout des choses.

Je rentrais dans ma chambre, en le laissant me suivre. Au point où on en était... Je pouvais bien m'habiller devant lui. Il me suivait en riant, avec un rire narquois que je lui aurais bien arraché.

— C'est donc ça ton animosité, petite peste, tu es encore frustrée ?

— Non, mais tu m'interrompais dans un moment sympas sous ma douche, à penser à ce type d'hier, tu sais ? Belle gueule, belle voix, charisme... Tout ce que tu n'as pas.

Il s'approchait de moi, un air glacial sur le visage.

— Arrête ça, Ary.

— Oh, d'ailleurs, tant qu'on y est... Ayron t'a détruit ce matin ?

— Non, pas quand je lui ai dit que je sortais de ta chambre... Ma parfaite petite couverture. Je refais la même ce soir.

Il me caressait le visage et les lèvres, laissant retomber sa main sur ma taille qu'il empoignait...

— Cool, je t'accompagne.

— Ah non ! S'écriait-il, dans un mouvement de recul.

— On ridera pour ça. Je gagne, je te suis. Si tu gagnes, je reste dans ma piaule.

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