Chapitre 15 : Adversaire

81 13 6
                                    

J'avais passé auprès de lui la meilleure nuit de toute ma vie, sa chaleur, son parfum... Il comblait absolument toutes mes plaies, ne laissant place qu'au bonheur. Ce que je ressentais en mon cœur était vraiment puissant, j'étais apaisée, et vraiment accro.

Le soleil venait lentement réchauffer ma peau, traversant la fenêtre. Je m'éveillais doucement, en sentant Zayn bouger, il posait son bras autour de moi, me plongeant dans un câlin des plus agréable.

— Hum... C'est si bon de t'avoir avec moi mon ange. Bien dormi ? Lança-t-il tendrement.

— Oui, tes bras, c'est juste... Le meilleur endroit du monde, tu sais ? Dis-je en me collant à lui.

— Je ne répondrai pas à cette question, tu vas me frapper ! Plaisantait-il en embrassant ma nuque.

— Oh, pardon Don-Juan ! J'avais oublié que tu t'étais tapé tout San-Francisco, l'histoire de deux petites, minuscule minutes ! Balançais-je en bougonnant.

— Je devais évacuer la frustration, tu es la seule que je désirais mais... Oh putain de merde. On va se faire tuer ! S'écriait-il en se redressant brusquement.

— Petit chat ?

— L'horloge... Il est neuf heures !

— Quoi ? Non, elle ne doit pas être à l'heure ! J'ai mis le réveil à six heures hier !

Nous attrapions rapidement nos téléphones, constatant que nous étions irrévocablement dans le pétrin. Mon téléphone n'avait pas chargé cette nuit, le réveil n'avait donc pas sonné.

— On est mort, mon frère va péter les plombs. Foutue pour foutue, je veux profiter de tes bras encore un peu...

Zayn fondait sur moi, m'écrasant presque. Il posait sa tête sur mes seins, alors que je lui massais les cheveux.

— Hum... Entre le confort de tes coussinets et tes petits coups de griffes, je vais me rendormir là ! L'extase.

Je riais en le repoussant légèrement.

— Allez stop, debout ! Je suis sûr qu'il ne dira rien en nous voyant arriver dans les bras l'un de l'autre ! Nous abattons notre Joker ?

— Roulage de pelle, pelotage ou déclaration publique, tu préfères quoi ? Me demandait-il, un sourcil relevé.

— Les trois ! Debout fainéant ! Lançais-je en le décalant.

Je me levais pour filer dans ma chambre et me préparer, mais il m'arrêtait en me retenant par les hanches. Étant dans mon élan, je perdais l'équilibre. Je me rattrapais avec les mains au sol, la tête en dehors du lit alors que Zayn me tenait toujours. Autant dire qu'à ce moment-là, il avait une vue parfaite sur mon postérieur.

— Hum... Ce cul. Disait-il avant de me mordre le dessous de ma fesse.

— Mais, aïe ! Tu veux me tuer ce matin ou quoi ?

— Ouais, c'est ta punition pour ne pas avoir mis le réveil ! Ma petite peste...

— Oh alors toi, tu vas me le payer !

Je me redressais en contractant mes abdos, avant d'attraper un coussin et lui balancer en pleine tête. Une bataille de polochon éclatait, avant de finir en séance de mamours sur le lit. On profitait, on riait, ne prêtant même plus attention à l'heure qui défilait.

Puis, je partais pour me préparer. Je passais vite sous la douche avant de prendre les premières fringues qui venaient à moi. J'enfilais un trop top blanc avec un Jogging noir, avec en flocage des phases de lune... Je pensais à Zayn qui me manquait déjà.

Rider loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant