Chapitre 18 - Four Past Midnight

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Coucou tout le monde,

Désolée pour ma longue absence, j'ai eut un énorme passage à vide avec le syndrome de la page blanche, je n'ai pas réussit à vraiment écrire pendant un très long moment. Enfin, petit à petit je réussit à reprendre et c'est pour cela, que je vous propose le chapitre 18 de l'histoire de Ohm Nanon, j'en ai trois d'avance pour le moment, mais j'ai changé de correctrice, donc il faut le temps que la nouvelle, Mini Elise, prenne la main sur l'histoire, donc la suite va arrivé, ne vous inquiétez pas.

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Je ne sursaute même pas quand la clochette de la porte de la librairie résonne dans le magasin. Cela fait dix jours que je viens à chaque fois que Ohm y travaille, généralement le soir après ses cours.

Je reste derrière le comptoir, assis sur un tabouret en essayant de me faire relativement discret, ayant encore du mal quand les clients m'adressent la parole.

Heureusement, j'ai rapidement trouvé un dérivatif. Je passe des heures à éplucher les annonces d'appartements pour trouver la perle rare, car la visite des trois appartements que l'on avait sélectionnés n'avait pas été concluante. Maintenant que j'ai l'accord de mes parents, j'ai hâte de trouver enfin mon nouveau lieu de vie.

Je lis aussi énormément. J'adore aller dans les rayons, sélectionner un livre et le dévorer pendant que Ohm, lui, vaque à ses occupations.

Mais ce soir, je suis occupé avec tout autre chose. Quand je suis arrivé à la boutique, mon petit ami m'a accueilli avec un grand sourire, en secouant une grande enveloppe contenant les papiers informatifs et d'inscription pour la faculté qui me faisait envie.

Je ne suis pas encore sûr d'être capable de m'y inscrire bientôt, mais je suis certain que c'est ce que je veux faire. Je me concentre sur ma lecture et plus je lis, plus j'ai envie de refaire partie de ce monde.

Je sursaute quand deux bras s'enroulent autour de ma taille, avant de me détendre, car il n'y a qu'une personne qui me câline de cette manière. Ses lèvres se posent sur ma nuque et je frissonne légèrement, car j'aime vraiment son toucher.

— C'est intéressant ?

— Carrément. Juste... je ne sais pas...

Je me mordille la lèvre, il fait tellement d'efforts avec moi et pourtant, j'ai l'impression de ne pas vraiment le lui rendre. Je suis toujours en train d'hésiter, d'avoir peur et au final je n'avance pas, pire même, je risque de l'empêcher de le faire.

— Quand tu seras prêt, tu auras toutes les cartes en main. En attendant, arrête de te mettre la pression.

— Promis.

Je ne peux pas empêcher le sourire de venir courber mes lèvres. On reste un moment dans cette position, on discute à voix basse même si la boutique est vide. J'adore particulièrement ces moments-là et je suis déçu quand la clochette résonne à nouveau, le forçant à s'éloigner de moi pour reprendre une posture professionnelle.

Il est bientôt l'heure de fermer et comme tous les soirs, il va me raccompagner jusque chez moi. Là, je réussirai à le convaincre de rester, car il est tard, et on finira par s'endormir dans les bras l'un de l'autre. Je sais qu'il n'est pas dupe, il sait que j'ai besoin qu'il reste parce que sinon, j'étouffe dans cet appartement. Une fois de plus, je me sens égoïste, je l'accapare et l'empêche d'avoir une vie sociale. Il ne s'en plaint pas, mais j'ai toujours peur qu'il finisse par se lasser et j'ai hâte de déménager pour, je l'espère, réussir à passer une nuit sans avoir ce besoin de sentir ses bras autour de moi pour éloigner les cauchemars.

— Tu veux manger quoi ce soir ?

Je lui pose la question alors que la cliente quitte le magasin. C'est la seule chose que je peux faire pour me faire pardonner. De bons repas. Cependant, son regard glisse sur moi, en s'assombrissant. Il se mord la lèvre inférieure et je sens aussitôt mes joues chauffer, car même s'il ne le dit pas, je sais très bien ce qui lui passe par la tête.

When Hope Springs ForthOù les histoires vivent. Découvrez maintenant