When Hope Springs Forth

Chapitre 16 : Elevation

Coucou,

Je suis désolée, j'ai complètement oublié de le poster ici hier XD. Je pensais pouvoir reprendre facilement l'écriture, mais j'ai eu un petit soucis de page blanche et j'ai un peu de mal à reprendre (mais pas de panique, ça va revenir ne vous inquiétez pas). En plus, je suis entrée en formation la semaine dernière et mes horaires font que j'ai bcp moins de temps qu'avant, donc je ne peux pas vous promettre de reprendre avec un chapitre par semaine comme d'habitude.

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J'ai eu du mal à quitter la maison, j'ai fait traîner les choses. Ce voyage a été une renaissance pour moi et j'ai peur que rentrer à Bangkok me fasse reprendre toutes mes mauvaises habitudes. Je ne veux pas replonger dans l'obscurité, mais la présence de Bay dans la ville... Est-ce que je suis maintenant assez fort pour y faire face ?

Ohm m'a laissé tout le temps dont j'avais besoin pour réussir à monter dans la voiture, chaque habitant que l'on croisait était une excuse pour nous arrêter et dire au revoir, promettre que l'on reviendrait bientôt et surtout retarder l'inévitable. Malheureusement, même si c'est in-extremis, on a réussi à avoir le vol retour.

— Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer.

Je tourne la tête vers lui alors que l'on est en train d'atterrir, il soulève nos mains jointes et dépose un baiser sur la mienne en me faisant un petit sourire. Je ne peux pas faire autrement que d'y répondre et je prends une profonde inspiration.

Je dois m'accrocher au positif. Si revenir ici me fait peur, il y a aussi dans cette ville les personnes que j'aime le plus au monde et qui prennent soin de moi. J'ai aussi des projets maintenant, un avenir à construire et je ne peux pas me cacher si je veux y arriver.

— Je sais... et puis tu es là.

C'est à mon tour d'embrasser sa main, du coin de l'œil je vois bien que l'on nous dévisage, mais pour une fois, cela ne me dérange pas. Je n'ai aucun mal à l'occulter et juste à savourer le moment avec l'homme que j'aime.

Quand enfin on se dirige vers la sortie après avoir quitté l'avion et récupéré nos valises, je ressens un élan de joie quand je reconnais au loin une silhouette familière. Chimon, mon meilleur ami, alors j'accélère le pas pour le rejoindre.

Comme d'habitude, il se tient là avec un demi sourire suspendu au coin des lèvres. Les bras croisés, il m'observe sans bouger et je sais qu'il relève déjà toutes les différences entre celui que j'étais en partant et celui que je suis en revenant.

— Chimon ! Tu m'as manqué, j'ai plein de choses à te raconter.

— Tu m'as manqué aussi petite tête.

De nouveau, il est surpris quand je lui offre une accolade pour le saluer, même si je grimace en entendant le surnom dont il m'affuble. Un peu gauchement il me la rend tout en rigolant. Son regard se porte ensuite sur Ohm qui reste légèrement en retrait.

C'est au moment où je recule que je l'aperçois et je me fige aussitôt pas très à l'aise comme toujours devant un visage inconnu. Il nous observe en se tenant un peu derrière Chimon, il ne semble pas particulièrement gêné ou timide, il attend juste qu'on le présente.

Mon regard passe de l'inconnu à Chimon, mon cœur accélérant, et même si je sais que mon ami n'amènerait jamais quelqu'un qui n'est pas de confiance, ma vieille amie la peur tente de faire son grand retour.

Heureusement, Ohm, qui a dû voir mon dos se raidir, passe son bras autour de mes épaules et je me calme aussitôt. Chimon voit mon regard et ses yeux s'éclairent soudain.