Je pars dans ma chambre, fatiguée alors que je n'ai rien fais de ma journée, avec ce même mal de tête incessant.
(PDV AUTEUR)
La chambre de Célia était plutôt petite, il y avait, dedans, un grand lit au milieu de la pièce avec des draps gris magnifiques. Sur la tête de lit, qui d'ailleurs est en bois, était posé des livres noirs. En face du lit sur une commode blanche, était posé une grande télévision. Le côté droit du lit était composé de plusieurs baies vitrées et d'un balcon. Le côté gauche quant à lui est composé d'un placard imitation bois. Dans ce fameux placard tous les vêtements de luxe que possédait la jeune Célia. En effet, elle avait choisi ce travail en premier, car elle l'aimait. En second, car elle voulait une vie de luxe et pourvoir avoir le luxe de s'acheter ce qu'elle voulait sans compter l'argent ni le prix. Célia possédait toute sorte de vêtements, de bijoux, de sacs et plein d'autre chose encore dont les prix dépassaient un smic en France.
(NDA : Certain était moins cher que ça, rassurez-vous.)
La belle Célia, au fond d'elle, espérait que Phil vienne lui parler et lui tenir compagnie. Car, même si celui-ci n'était pas dans les parages, elle ne pouvait pas s'empêcher de penser à lui. De son histoire dont elle ne connaissait qu'un bout. De son passé, de son présent et même de son futur. Quelque chose au fond d'elle espère qu'elle fasse parti de son futur. Célia aimait se bourrer pour faire disparaitre ses voix qui hantaient son esprit jour et nuit. Ce n'était pas la première fois qu'elle buvait pour oublier ou pour faire taire les voies dans sa tête. Et elle détestait cette phase d'elle. La personne qui n'arrive pas à oublier.
(PDV CÉLIA)
-flashback-
J'étais la cuisine chez moi, enfin si on peut appeler ça chez moi. Mon père vient de rentrer. J'entends les pas lourds qu'il fait et je peux vous dire qu'il est devant la porte d'entrée et après qu'il va venir me voir.
_ Célia petite pute vient par là !
_Papa...
Premier coup de poing, le plus douloureux. Depuis maintenant cinq ans, depuis la mort de ma mère, mon père me bat. Apparemment je lui rappelle trop ma mère.
_ Tu as fait le ménage comme je te l'ai demandé ?
_ Oui, papa.
Deuxième coup.
_ Je t'ai déjà dit de m'appeler par mon prénom, je ne suis pas ton père.
Je pleure à présent, ces mots, je les reçois en permanence. Et les seuls moments où il me laisse seule, ce sont des moments où je dois faire le ménage, les courses, la lessive. Je ne suis pas moi et je ne profite pas de ma jeunesse. Le pire dans tout ça, c'est que j'aimerais quand même mon père quoi qu'il arrive. Car, il est mon père et ma seule famille.
-Fin du flashback-
Je pleure, encore, par la faute de la même personne. Je n'ai jamais parlé de mes problèmes familiaux à personne. Sauf ma grand-mère paternelle qui m'a collé une grosse gifle quand je lui ai tout dit. Pour elle je mentais. Depuis je ne dis rien à personne. Je n'ose pas en parler. Du cauchemar que j'ai vécu pendant cinq ans avant que je parte pour aller faire mes études. Comme j'aimerais parler de mes démons à quelqu'un. Mais je n'ai personne. Absolument personne.
Soudain quelqu'un rentra dans ma chambre.
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Hello !
Déjà je tiens à dire que pratiquement 50 000 enfants de moins de 18 ans sont battus par an en France. VOUS N'ÊTES PAS SEUL ! Parlez-en ! Ce n'est pas un sujet à prendre à la rigolade et je ne me moque en aucun cas des personnes dans cette situation en écrivant ce chapitre.
Si jamais vous en êtes victime et que vous voulez en parler que ce soit appeler ou écrire, le numéro est le 119.
Bonne lecture et bisous.
VOUS LISEZ
My love | Phil Foden |
RomanceCélia où plutôt Céli, a été remarquée pendant un match où elle arbitrait. Sa vie va beaucoup changer à partir de ce moment... Entre tension, dispute, relation interdite, amour et foot; les journées de Célia ne vont pas être comme les autres. Avant...